International Parti pris

Journalistes enlevés en Afghanistan: la solidarité contre l'égoïsme du pouvoir

Cela fait désormais 100 jours que Stéphane et Hervé, deux journalistes de France 3, ont été kidnappés en Afghanistan avec leurs trois accompagnateurs locaux. Un rassemblement de soutien est prévu jeudi à Paris. Il est nécessaire, notamment pour expliquer à l'Élysée qu'informer n'équivaut pas à communiquer, et qu'un gouvernement s'honore à soutenir ses concitoyens. Parti pris.

Thomas Cantaloube

L'essence du reportage, ce pourrait être cette photo de Raymond Depardon. Celle prise à Beyrouth, en 1978, d'un combattant phalangiste traversant au pas de course une rue déserte, la Kalachnikov pointée vers un ennemi invisible. Cette image dit beaucoup de choses. Elle parle de Beyrouth vide et dévastée, en proie à la guerre civile. Elle montre le conflit, avec des ennemis insaisissables, des miliciens hirsutes, un danger permanent, et une absence de repère sur la provenance de la prochaine balle.

Réservé aux abonné·es

Se connecter

La lecture des articles est réservée aux abonné·es

Se connecter