Pour se sauver en 2012, Sarkozy orchestre «l'union nationale»
En parallèle de la stratégie «à droite toute» incarnée par Guéant, une autre trajectoire se dessine à droite: «l'union nationale». Défendue par les chiraquiens, qui y voient un moyen de revenir au cœur du dispositif, elle permettrait à Sarkozy de l'emporter en 2012 en jouant le président rassembleur dans la crise européenne. Un scénario dans lequel Bayrou pourrait s'insérer comme allié de second tour.
«Nicolas«Nicolas Sarkozy commence à comprendre qu'il ne peut pas y arriver seul», glissait Dominique de Villepin au Point, en septembre. Trois mois plus tard, Nicolas Sarkozy ne cache plus son envie de jouer la carte de «l'union nationale». «La situation est grave, le pays a besoin d’union», a-t-il dit au petit-déjeuner de la majorité, mardi. Le président-candidat mise tout sur une aggravation de la crise européenne pour mieux se présenter en capitaine protecteur par temps de tempête. La seule manière pour lui de gagner n'est-elle pas de promettre un gouvernement d'union nationale? Exit Claude Guéant, (re)bonjour les chiraquiens. Et pourquoi pas Bayrou, en allié de second tour?