Éducation et enseignement supérieur

Fin d'année houleuse dans l'enseignement agricole

D'excellents résultats aux examens, un taux d'insertion professionnelle de 86% grâce notamment à des formations dans l’agroalimentaire et l’aménagement paysager : en ces temps de chômage des jeunes, l'enseignement agricole présente un bilan à faire pâlir d'envie. Pourtant, au fil des réductions de postes, il se délite peu à peu. Le nouveau ministre de l'agriculture, Bruno Le Maire, en aurait-il pris conscience? C'est ce qu'espèrent les syndicats de l'enseignement agricole publique qui viennent de mettre fin à leur action de retenue des notes de brevet professionnel et de bac pro.

Louise Fessard

Il n’y a pas qu’à l’éducation nationale que les réductions budgétaires sont douloureuses. Dans l’enseignement agricole (qui dépend du ministre de l'agriculture), les syndicats dénoncent par diverses actions depuis neuf mois les conséquences du non-remplacement du départ à la retraite d’un fonctionnaire sur deux. Faute d’avoir été entendus, certains enseignants avaient choisi, depuis le 12 juin, de bloquer les centres d’examen et les notes du Bepa (brevet d’études professionnelles agricoles) et du bac professionnel agricole.

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