L'AFP voit d'un mauvais œil un éventuel retour de l'ACP
Feu l'Agence centrale de presse devrait renaître prochainement de ses cendres, plus de quinze ans après sa liquidation en 1993, et cette perspective semble agacer ou même inquiéter l'Agence France-Presse, qui veut s'opposer au dépôt de la marque ACP. C'est que la montée en puissance de l'Internet bouscule aussi le mode opératoire des grossistes de l'information qu'étaient les vieilles agences «télégraphiques», dont l'oligopole est attaqué de tous côtés.
L'AgenceL'Agence France-Presse (AFP), qui se qualifie elle-même de «première agence de presse francophone» et «troisième agence mondiale», ne veut pas d'une renaissance de l'Agence Centrale de Presse (ACP), qui fut à une époque lointaine sa principale concurrente sur le marché national. Informée d'une demande de marque «Agence Centrale Presse» (l'oubli du «de» a été depuis corrigé) par un particulier, l'AFP considère qu'elle «ne peut pas tolérer» l'enregistrement de cette demande de marque, qui, selon elle, «viole incontestablement» ses droits sur «la dénomination ‘Agence France-Presse'».
