Transparence et probité Enquête

Baudis à l'Institut du monde arabe: s'il n'y avait que les notes de frais...

Le bilan de Dominique Baudis à l'Institut du monde arabe ne se résume pas aux dizaines de milliers d'euros de notes de frais indues redressées par l'Urssaf. Malgré son mandat de député européen, il est parvenu à se préserver toutes sortes de privilèges. Dont un chauffeur personnel.

Michaël Hajdenberg et Mathilde Mathieu

L'explication ne tient pas. Pour justifier les 36.000 euros de notes de frais indues dont il a bénéficié dans sa précédente fonction à l'Institut du monde arabe (voir ici notre enquête), Dominique Baudis, le nouveau Défenseur des droits, a mis en avant le fait qu'à partir de juin 2009, date de son élection au Parlement européen, il n'était plus que «bénévole» à l'Institut. Premièrement, cette réponse est à côté de la plaque: les notes de frais incriminées par l'Urssaf sont celles des années 2007 à 2009, où il était bel et bien rémunéré.

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