France Parti pris

Quand Nicolas le Petit taille en pièces le droit social

Dans l'exercice du pouvoir, Nicolas Sarkozy perpétue en de nombreux domaines cette tradition si française, la tradition néo-bonapartiste, celle de la monarchie républicaine. Depuis un an, toutes les preuves en sont méthodiquement administrées. Sauf en un domaine majeur : le social. A la différence de celui qu'on appelait Napoléon le Petit, et qui avait fait promulguer de grandes lois sociales, Nicolas le Petit promeut de grandes réformes... anti-sociales. Parti pris.

Laurent Mauduit

Plus d'un an après l'installation de Nicolas Sarkozy à l'Elysée, le constat ne fait guère de doute : de la vieille tradition « illibérale » de la droite française – pour reprendre le concept de l'historien Pierre Rosanvallon –, le chef de l'Etat maintient la tradition. De cette forme de régime – celui, appelons-le comme l'on veut, de la monarchie républicaine, de l'ultra-présidence –, il accentue même de nombreux traits qui, avec Jacques Chirac, radical-socialiste versatile, n'étaient plus visibles qu'en pointillé.

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