Gauche(s) Reportage

Avec Valls et Aubry, Cambadélis espère avoir « plié » le congrès du PS

Grand exercice de dialectique et de rhétorique dans les coulisses du conseil national du PS, samedi à l'Assemblée nationale. Le premier secrétaire sortant ne fera pas de synthèse, mais défend une « thèse » sur le renouveau du parti, pour le prochain congrès de Poitiers. D'autres lui contestent vivement l'idée d'une victoire déjà acquise, ne croyant pas à la dynamique d'une majorité incohérente idéologiquement.

Stéphane Alliès

Cette fois-ci, Jean-Christophe Cambadélis entend faire valider sa « thèse » de façon incontestable. Durant tout ce samedi de conseil national de dépôt des motions au prochain congrès du parti socialiste (5-7 juin à Poitiers), dans les coulisses d'un sous-sol de l'Assemblée nationale, la formule est ainsi revenue en boucle : « Ce n’est pas une synthèse, c’est une thèse. » Le premier secrétaire, qui espère être enfin élu par les militants et non plus seulement désigné à la tête du PS, veut donner du sens à l'aréopage extra-large qui constitue sa motion A, un brin pompeusement appelée « Renouveau socialiste ». Un texte signé aussi bien par Manuel Valls que Martine Aubry, « un compromis où chacun garde ses idées et fait un pas l'un vers l'autre, un rassemblement autour d'une thèse partagée », a insisté “Camba”, lors d'une conférence de presse.

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