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Sécurité sociale: les fraudeurs que le président oublie

Avec son discours de Bordeaux, mardi 15 novembre, Nicolas Sarkozy a lancé l'offensive électorale contre la «fraude sociale»: «Voler la sécurité sociale, c'est trahir la confiance de tous les Français et c'est porter un coup terrible à la belle idée, nécessaire, de solidarité nationale», a-t-il lancé.

La rédaction de Mediapart

Avec son discours de Bordeaux, mardi 15 novembre, Nicolas Sarkozy a lancé l'offensive électorale contre la «fraude sociale»: «Voler la sécurité sociale, c'est trahir la confiance de tous les Français et c'est porter un coup terrible à la belle idée, nécessaire, de solidarité nationale, a-t-il lancé. Conçu par la résistance, né avec la Libération, notre modèle social fait aujourd’hui partie de l’identité de la Nation. Mon devoir est d’en être le protecteur. (...) Ceux qui ont trahi l’héritage du CNR, ce sont ceux, qui, depuis des décennies, ont refusé toute réforme par lâcheté politique ou par opportunisme. Ceux qui ont trahi l’héritage du CNR, ce sont ceux qui, pendant des décennies, ont bien soigneusement dissimulé aux Français qu’ils finançaient leur système de protection sociale à coup de déficits. Pendant des décennies, on a donc protégé les Français à crédit sans le leur dire. On a protégé les Français des années 1980 en hypothéquant l’avenir de leurs enfants et de leurs petits-enfants. Là est la trahison de l’esprit et de la lettre de notre modèle social.»

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