Eliot Ness ou Torquemada, c'est le nouveau Sarkozy
Après quatre jours aux Etats-Unis où le président de l'Europe a multiplié les effets de manches contre les excès du capitalisme financier et les responsables du désastre mondial, Nicolas Sarkozy est revenu en France avec l'intention d'éclairer le débat budgétaire. Jeudi 25 septembre, à Toulon, il prononcera, en fin d'après-midi, un discours sur la situation économique française. Mais il faut se souvenir que ce président est aussi celui qui a demandé la dépénalisation du droit des affaires.
L'airL'air du large, à moins que ce soit la proximité de Wall Street. Durant les quatre jours qu'il a passé à New York et avant le discours qu'il doit prononcer jeudi 25 septembre, à Toulon, Nicolas Sarkozy aura abreuvé ses auditoires d'une violente diatribe contre les dérives actuelles de la finance mondiale. Ainsi, devant la 63e assemblée des Nations unies, le 23 septembre, le président français a parlé au nom de l'Europe et en son nom a appelé de ses vœux une grande réunion des Etats concernés – au-delà du G8 – pour tirer les conséquences de la crise.