France Chronique

Le terrorisme et cette peur qui rassemble autour des chefs

Ce n’est pas alarmant mais c’est très alarmant, tel est le diagnostic au sujet des trois drames de Joué-lès-Tours, Dijon et Nantes, si l’on écoute le gouvernement. Etrange communication qui dément toute dimension terroriste mais enclenche la machine à faire peur. 

Hubert Huertas

Trois faits divers et la machine s’est mise en route. Une machine à faire peur, et qui fonctionne aux raccourcis, comme si tout était relié, de l’islam de France à l’islamisme de « Daech » (organisation de l'État islamique), de la Syrie au commissariat de Joué-lès-Tours, de Joué à Dijon, de Dijon à Glasgow, où un camion-poubelle s’est encastré dans un magasin parce que son chauffeur a eu une crise cardiaque, et de Glasgow en Bretagne. La menace globale. La « guerre », a même diagnostiqué le délicieux Jean d’Ormesson.

Réservé aux abonné·es

Se connecter

La lecture des articles est réservée aux abonné·es

Se connecter