Flashball, les ravages d'une arme Enquête

Flashball : la police cherche comment limiter bavures et accidents

Un an après un rapport très sévère du Défenseur des droits, police et gendarmerie cherchent une nouvelle doctrine d'utilisation de ces « lanceurs de balles de défense », le Flashball et son successeur. À quoi servent ces armes introduites en réponse aux « violences urbaines » ? La police et la gendarmerie ont accepté de répondre à nos questions.

Louise Fessard

Prudent, le ministère de l’intérieur ne parle plus d’armes non létales, mais de « moyens de force intermédiaires ». Lors de la présentation de son rapport annuel, le mois dernier, Marie-France Monéger, la patronne de l’Inspection générale de la police nationale (IGPN) a, selon Libération, admis « qu’il y a un problème » avec « ces armes de force intermédiaire de type LBD et Flashball ». Trop imprécis et vieillissant, le Flashball, introduit dans certaines unités d'intervention en juillet 1995 par Claude Guéant, pourrait à terme être remplacé par des munitions de courte portée compatibles avec l’actuel LBD 40 (LBD pour lanceur de balles de défense).

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