France

Salaires et conditions de travail: les infirmières lancent un nouvel SOS

Qu'elles travaillent à l'hôpital, en indépendantes ou comme salariées de cliniques privées, les infirmières ont le blues. Et se disent prêtes à en découdre, selon les organisations syndicales, un an après les grandes grèves du printemps 2007. Pouvoir d'achat, logement, précarité : leurs préoccupations illustrent celles de classes moyennes à la dérive. Lire aussi notre reportage sur une expérimentation unique en France, dans les Deux-Sèvres.

Carine Fouteau

Au printemps 2007, une infirmière, Annick Touba, adressait une lettre aux candidats à l'Elysée en forme de coup de gueule. «Arrêtez de nous prendre pour des connes», lançait-elle, avant d'égrener à la fois les motifs d'«écœurement» et les attentes d'une profession forte de 460.000 personnes.

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