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Goldman Sachs ou le capitalisme sauvage

Jérôme Fritel et Marc Roche s'interrogent sur la façon dont l'une des banques les plus respectées dans les années 1980 a pu basculer dans le « capitalisme sauvage ».

La rédaction de Mediapart

C'est « plus qu’une banque », c'est un « empire », expliquent Jérôme Fritel et Marc Roche, auteurs de Goldman Sachs, la banque qui dirige le monde, documentaire qui sera diffusé mardi 4 septembre sur Arte. Créée en 1869 à New York, la banque est devenue à la fin des années 1990 le symbole de la dérive du monde financier. Elle possède près de « 700 milliards d’euros d’actifs, soit deux fois le budget de la France ». « Même si ce n’est pas la mafia, j’ai eu l’impression de faire un film sur une société secrète », explique Marc Roche. C'est l'ère du « Make Money », peu importent les méthodes, peu importe la morale, comme lorsque certains spéculaient « en direct pendant les attentats du 11 septembre sur les cours de compagnies d’aviation », selon une ancienne employée de Goldman.

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