Livres Entretien

Paul Auster : « Je suis mon propre rat de laboratoire »

Paul Auster livre, avec sa « Chronique d’hiver », « un catalogue de données sensorielles », moins un nouvel essai autobiographique, qu’une analyse fragmentaire de son rapport au corps. Mais il s’agit aussi, pour l’écrivain, d’une forme d’urgence : « Parle tout de suite avant qu’il ne soit trop tard, et puis espère pouvoir continuer à parler jusqu’à ce qu’il n’y ait plus rien à dire. » Entretien avec l’auteur en vidéo.

Christine Marcandier

Comme l’écrit Edna O’Brien – phrase que Philip Roth cite en exergue de La Bête qui meurt (2003) –, « l’histoire d’une vie s’inscrit dans le corps tout autant que dans le cerveau » : là est le sujet même de Chronique d’hiver selon Paul Auster, le récit du rapport qu’entretient un homme avec son corps, de la douleur au plaisir, des cicatrices au sexe. « C’est là, dans ton corps, que toute l’histoire commence, et c’est là aussi, dans ton corps, que tout se terminera. »

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