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L’écriture féerique de Hilda Doolittle

Bardée de ses seules initiales pour tout renom, l’œuvre traduite de l’Américaine expatriée Hilda Doolittle (1886-1961) s’enrichit de sa Trilogie poétique, qu’elle composa à Londres durant la Seconde Guerre mondiale. Injustement méconnue, la figure de cette amie d’Ezra Pound, D. H. Lawrence, à la vie aussi mouvementée que son œuvre fut exigeante, devrait être une révélation pour beaucoup.

Patrice Beray

Quand de la redécouverte d’un écrivain s’exhale une sensibilité d’écriture à ce point constitutive d’un rapport au monde, et pour peu que cet aspect ait été caché ou simplement recouvert par d’autres influences, on peut parler de révélation. C’est à une expérience de cet ordre que doit se préparer tout lecteur de Hilda Doolittle.

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