Portugal: la crise politique ouvre la porte au FMI
L'Assemblée nationale portugaise a rejeté, mercredi soir, le quatrième plan d'austérité présenté en moins d'un an par le gouvernement minoritaire du premier ministre socialiste José Socrates, qui a aussitôt présenté sa démission. La crise politique devrait logiquement ouvrir la porte à une entrée en scène du FMI.
PendantPendant la crise, les petites affaires de la bourgeoisie d'Etat portugaise continuent. Passant outre plusieurs avis contraires de la hiérarchie compétente et sans attendre une décision du tribunal administratif, le secrétaire d'Etat à la justice a décidé en juillet 2010 d'accorder une gratification de 72.488,45 euros au titre «d'accumulation de fonctions» à un procureur de Porto, Maria da Conceiçao Fernandes. Laquelle se trouve être l'épouse... du ministre de la justice Alberto Martins. Enfoncé, Eric Woerth ! Le quotidien Publico,qui a levé ce lièvre en plein psychodrame autour de la survie du gouvernement minoritaire du socialiste José Socrates, fait état, entre autres choses, de l'opposition des services du Procureur général de la République pour qui les conditions justifiant une telle gratification n'étaient pas réunies.