Travail Entretien

Jean-Claude Mailly (FO) : «Le gouvernement est dans une sorte de va-tout libéral»

Le 1er Mai se fera sous le signe de la désunion syndicale. Jean-Claude Mailly, le leader syndical de Force ouvrière, assume : « On ne va pas faire semblant d’être d’accord en défilant ensemble et leurrer les salariés. » Entretien.

Rachida El Azzouzi et Mathilde Goanec

C’est la fête du travail ce vendredi 1er mai, la troisième depuis que la gauche est au pouvoir. Et ce pourrait être un grand flop. En tout cas, c’est l’échec de l’unité pour les syndicats. Plus que jamais divisés sur l’austérité, les petites et grandes réformes menées au pas de charge libéral par le gouvernement dit de gauche, ils sont incapables de se réunir en ces lendemains d'attentats, de loi Macron et où la France s’enfonce un peu plus dans le chômage de masse et vacille dans les bras de l’extrême droite. Luc Bérille, le secrétaire général de l'Unsa, traditionnel allié de la CFDT qui la joue en solo total cette année, espérait un « 1er Mai intersyndical » contre le Front national et pour la « défense des principes républicains », une des raisons qui l'ont poussé à signer l'appel commun, au côté de la CGT, de Solidaires et FSU. 

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