International

Le pétrole de Saddam Hussein éclabousse encore Total

Christophe de Margerie et les anciens cadres de Total se défendent pied à pied, au procès de l'affaire « pétrole contre nourriture ». Le groupe pétrolier français craint une condamnation qui ferait tache. Les débats sont parfois incertains et les pots-de-vin sont appelés « commissions légales ».

Michel Deléan

Dès l'ouverture des débats, certains avocats influents avaient tonné contre la déplorable « judiciarisation de la vie des affaires », qui aboutirait à renvoyer d'honnêtes dirigeants d'entreprises sur le banc des prévenus, tels de vulgaires voleurs de poules. De fait, rarement une affaire politico-financière aura semblé déboucher sur un tel dialogue de sourds, lors de ce procès de l'affaire « pétrole contre nourriture », qui suit son cours devant la XIe chambre correctionnelle de Paris (lire nos articles ici et ).

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