Afrique(s)

Au Maroc, le jeu retors du pouvoir avec les salafistes

Mohammed VI assistait en mars au prêche du cheikh Fizazi, un des salafistes condamnés pour avoir inspiré les attentats de 2003. Si le pouvoir a réhabilité certaines figures de l'islam radical, certaines autres croupissent en prison, parfois à la suite de procès inéquitables.

Ilhem Rachidi

En mars dernier, le roi Mohammed VI assistait au prêche du cheikh Mohammed Fizazi à la mosquée Tarik Ibn Zyad à Tanger. Tout un symbole. Fizazi fait partie d'un groupe de prédicateurs salafistes condamnés pour avoir inspiré les attentats du 16 mai 2003 à Casablanca. Ce jour-là, cinq attaques simultanées perpétrées par des kamikazes avaient fait 45 morts et plusieurs dizaines de blessés.

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