Des Beatles, et plus particulièrement de leur bassiste Paul McCartney, on croit toujours tout savoir. Mais on en apprend encore avec la parution, en novembre 2021, des mémoires du musicien confiés au gré de l’évocation des chansons et œuvres qu’il a composées.
Et si, en 1942, l’Allemagne nazie, vainqueur sur l’Europe, avait signé un traité de paix avec les États-Unis, obligeant des Européens à migrer vers le pays de l’Oncle Sam ? C’est ce qu’imagine Vita Sackville-West, dans son roman « Grand Canyon », traduit pour la première fois en français, 80 ans après la publication originale.
Quand on perd son chez-soi alors que la famille est la maison, on se rabat sur le fil ténu de la liberté, incarnée par un lopin de terre entretenu par des oubliés de la société, des chèvres qui pâturent et une cabane retapée à l’huile de coude, porté par le sentiment de servir à quelque chose, de se construire. Enfin ? L’écrivaine et metteuse en scène Nathalie Sauvagnac publie son nouveau roman noir, « Et nous, au bord du monde ».
Qui étais-tu, « Bélhazar » ? Un excentrique ? un cancre ? un rebelle insolent ? Jérôme Chantreau enquête sur la mort de ce jeune homme de dix-huit ans, survenue lors d’un contrôle des forces de l’ordre, en 2013, dans son troisième et attendu roman, publié chez Phébus.
Cent vingt et un ans après sa mort, dans d’atroces souffrances et l’indifférence absolue, Wilde s’étale toujours en tête de gondole, que ce soit par ses œuvres, ou par celles parlant de lui. Auteur, critique, esthète, il aurait sans doute aimé ce roman graphique contant les trois dernières années de sa vie, sous l’encre sépia de Javier De Isusi.
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À combien s’élève l’émotion lorsqu’un champion gagne une compétition ? Et celle lorsque c’est une femme ? À combien s’élève l’intérêt médiatique du même champion, face à son homologue féminine ? Lequel sera le plus « bankable » ? Immanquablement et inlassablement « le » champion.
« Les atteintes portées aux biens culturels, à quelque peuple qu’ils appartiennent, constituent des atteintes au patrimoine culturel de l’humanité entière. » Tels furent les mots édictés lors de la convention de La Haye, en 1954. C’est sur une période de deux cents ans qu’Emmanuelle Favier, dans « La Part des cendres », nous déroule les folles spoliations des œuvres d’art auxquelles les hommes se sont livrés, entre le désir de posséder, et celui d’éradiquer les cultures et les peuples.
« Depuis plusieurs jours, la plage était déserte... » Voici l’incipit proposé par les Éditions Nouvelles aux autrices et auteurs dans le cadre de la publication du premier tome « Nouvelles choisies ». Ma nouvelle, « L’Ire en camaïeu », en fait partie. Je vous la partage, avec l’aimable autorisation de l’éditeur.