Ses deux hauts fourneaux sont à l’arrêt depuis des mois et pourtant ils sont « viables, fiables et rentables ». C’est ce qu’affirme un rapport d’une mission d’expertise à propos du site Arcelor Mittal de Florange, en Moselle.
Remis au ministre du redressement productif, le texte rédigé par le vice-président du Conseil général de l’économie, de l’industrie, de l’énergie et des technologies, préconise un investissement de 400 à 500 millions d’euros.
« Le rapport met en évidence les atouts du site intégré de Florange, idéalement localisé par rapport à ses grands clients, notamment automobiles, et qui se distingue par la technicité des aciers à haute valeur ajoutée produits par ses chaines à froid, fruits des innovations du centre de recherche et développement voisin de Maizières-lès-Metz », indique un communiqué du ministère.
Le ministère précise qu’il « va très rapidement engager un dialogue stratégique avec les dirigeants d’ArcelorMittal pour s’assurer qu’un tel projet de développement du site s’inscrit bien dans la stratégie du groupe. »
Si ce dialogue n’aboutissait pas, « aucune hypothèse alternative ne serait alors exclue pour assurer la pérennité industrielle du site », conclut le communiqué.