Événements clandestins de rock anticommuniste (RAC) ou de black metal national-socialiste (NSBM), groupes problématiques à l’affiche de festivals ou de grandes salles de concerts françaises... Les enquêtes de Mediapart sur l’offensive de l’extrême droite sur les scènes musicales punk et metal.
Le groupe états-unien Disturbed se produit le 12 octobre dans la grande salle parisienne. Partisan zélé de la politique génocidaire du gouvernement israélien, son leader David Draiman passe son temps à épingler les artistes qui affichent leur solidarité avec le peuple palestinien.
Le concert clandestin censé se tenir samedi 20 septembre a été « reporté à une date ultérieure », selon ses organisateurs. À la suite de l’enquête de Mediapart, dix-huit préfectures du Grand Est et de Bourgogne-Franche-Comté avaient prononcé un arrêté interdisant l’événement.
Le festival clandestin Black Metal Blitzkrieg, censé se tenir le 20 septembre près de Verdun, met à l’affiche six groupes néonazis européens. L’un des artistes appelle à « l’Holocauste total », tandis qu’un autre a été condamné pour l’incendie d’une chapelle en Bretagne.
Le deuxième plus gros festival de metal de France suscite de vives réactions à la suite de la programmation de Slaughter to Prevail, formation russe connue pour ses prises de positions nationalistes, néonazies et homophobes.
Condamné pour avoir tué un homme gay de trente-sept coups de couteau, le batteur norvégien Bård Eithun se produit le 21 juin à Clisson. Le festival, qui attend 240 000 visiteurs, ouvre grand les bras à d’autres artistes problématiques, tels l’Allemand Till Lindemann ou l’États-Unien Ronnie Radke.
La justice a donné son feu vert pour qu’un millier de néonazis paradent dans Paris le 10 mai. Mediapart a eu accès au rapport de la préfecture de police qui demandait l’interdiction de la manifestation. Et a enquêté sur des membres du cortège ainsi que sur deux incidents antisémites. L’ensemble rend l’autorisation peu compréhensible.
Selon les informations de Mediapart, cinq groupes européens sont à l’affiche de l’événement clandestin, prévu samedi 8 mars dans l’Ain et organisé par des militants liés à Blood & Honour, groupuscule dissous en 2019 en France et classé comme terroriste dans plusieurs pays.
La justice française doit examiner mi-décembre la demande d’extradition émise contre un militant albanais recherché pour des violences commises en 2023 à Budapest en marge du « Jour de l’honneur », le plus important rassemblement annuel de nostalgiques du Troisième Reich en Europe.
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Le Samaïn Fest, qui se tient du 24 au 26 octobre près de Rennes afin de soutenir une école bretonne du réseau Diwan, programme en tête d’affiche Deströyer 666, une formation de metal australienne connue de longue date pour ses discours de haine.
Avant l’ouverture du procès des assistants parlementaires européens du FN, où il ne comparaîtra pas pour raisons de santé, le fondateur du parti a été filmé samedi à son domicile en compagnie de musiciens affiliés au groupuscule Blood & Honour. Sa fille Marine annonce à Mediapart une plainte pour abus de faiblesse.
Malgré son interdiction dans six départements de la région Auvergne-Rhône-Alpes, l’événement de black metal national-socialiste a eu lieu dans une salle municipale de Vézeronce-Curtin, samedi 24 février, où les concerts ont rassemblé 150 personnes. Le parquet de Bourgoin-Jallieu a ouvert une enquête.
La cinquième édition de la soirée clandestine, censée se tenir samedi 24 février dans un lieu indéterminé entre Lyon et Genève, doit réunir quatre groupes internationaux à l’idéologie national-socialiste revendiquée. Plusieurs centaines de spectateurs sont attendus.
Après quatre années d’interruption, le Call of Terror et le Hot Shower, deux des principaux festivals de black metal national-socialiste, font leur retour en Rhône-Alpes et en Lombardie les 24 février et 16 mars. Sans être, à ce stade, empêchés par les autorités des deux pays.
Cinq groupes néonazis sont à l’affiche d’un festival clandestin censé se tenir samedi 18 novembre près de Lyon. À la suite de l’enquête de Mediapart et selon nos informations, l’organisateur, un ancien du groupuscule dissous Blood and Honour, annonce renoncer à son événement.
Cinq groupes néonazis sont au programme du festival clandestin « Rock antiwokisme » censé se tenir samedi 18 novembre en Rhône-Alpes. L’organisateur a été un chef de file du groupuscule dissous Blood and Honour. La tête d’affiche, Bunker 84, est connue pour ses morceaux à la gloire du Troisième Reich.
Trois groupes néonazis étaient à l’affiche, samedi 6 mai, d’une soirée clandestine organisée dans une salle municipale de Saint-Cyr-l’École (Yvelines) nommée en mémoire de la rescapée de la Shoah. La mairie, bernée par les organisateurs, annonce à Mediapart saisir la justice.