Dossier Musiques extrêmes

© Photomontage Mediapart

Événements clandestins de rock anticommuniste (RAC) ou de black metal national-socialiste (NSBM), groupes problématiques à l’affiche de festivals ou de grandes salles de concerts françaises... Les enquêtes de Mediapart sur l’offensive de l’extrême droite sur les scènes musicales punk et metal.

Le Zénith de Paris programme un chanteur de metal qui a dédicacé une bombe larguée sur Gaza

David Draiman, chanteur de Disturbed, signe un obus d’artillerie dans une base militaire israélienne à proximité de la bande de Gaza, en juin 2024. © Photo issue du compte Instagram de David Draiman

Le groupe états-unien Disturbed se produit le 12 octobre dans la grande salle parisienne. Partisan zélé de la politique génocidaire du gouvernement israélien, son leader David Draiman passe son temps à épingler les artistes qui affichent leur solidarité avec le peuple palestinien.

Black Metal Blitzkrieg : le festival néonazi prévu près de Verdun n’a pas eu lieu

Enquête

Le groupe finlandais de Goatmoon appellent, entre autres horreurs, à mener « l’Holocauste total » et à « tuer les parasites [sous-entendu, les personnes non blanches – ndlr] un par un ». © Photomontage Armel Baudet / Mediapart avec documents

Le concert clandestin censé se tenir samedi 20 septembre a été « reporté à une date ultérieure », selon ses organisateurs. À la suite de l’enquête de Mediapart, dix-huit préfectures du Grand Est et de Bourgogne-Franche-Comté avaient prononcé un arrêté interdisant l’événement.

« Nous tuerons les parasites un par un » : le nord-est de la France accueille à nouveau un concert de black metal néonazi

Enquête

© Photomontage Lucie Weeger / Mediapart

Le festival clandestin Black Metal Blitzkrieg, censé se tenir le 20 septembre près de Verdun, met à l’affiche six groupes néonazis européens. L’un des artistes appelle à « l’Holocauste total », tandis qu’un autre a été condamné pour l’incendie d’une chapelle en Bretagne.

Le festival breton Motocultor annonce un groupe prorusse et masculiniste en tête d’affiche de son édition 2026

Le deuxième plus gros festival de metal de France suscite de vives réactions à la suite de la programmation de Slaughter to Prevail, formation russe connue pour ses prises de positions nationalistes, néonazies et homophobes.

Le Hellfest fait jouer un meurtrier homophobe et ne voit pas le problème

Enquête

Condamné pour avoir tué un homme gay de trente-sept coups de couteau, le batteur norvégien Bård Eithun se produit le 21 juin à Clisson. Le festival, qui attend 240 000 visiteurs, ouvre grand les bras à d’autres artistes problématiques, tels l’Allemand Till Lindemann ou l’États-Unien Ronnie Radke.

Défilé néonazi à Paris : le récit d’un incroyable laisser-faire

Enquête

La justice a donné son feu vert pour qu’un millier de néonazis paradent dans Paris le 10 mai. Mediapart a eu accès au rapport de la préfecture de police qui demandait l’interdiction de la manifestation. Et a enquêté sur des membres du cortège ainsi que sur deux incidents antisémites. L’ensemble rend l’autorisation peu compréhensible.

« European Voices » : la région de Lyon accueille une fois encore un concert néonazi

Enquête

Selon les informations de Mediapart, cinq groupes européens sont à l’affiche de l’événement clandestin, prévu samedi 8 mars dans l’Ain et organisé par des militants liés à Blood & Honour, groupuscule dissous en 2019 en France et classé comme terroriste dans plusieurs pays.

Accusé d’avoir tabassé des néonazis, un antifa installé à Paris risque l’extradition vers la Hongrie

Enquête

Les flyers des concerts organisés en marge du « Jour de l’honneur » 2023, à Budapest, et des photos de participants à ce rassemblement néonazi annuel. © Documents Mediapart et photo recherche-nord

La justice française doit examiner mi-décembre la demande d’extradition émise contre un militant albanais recherché pour des violences commises en 2023 à Budapest en marge du « Jour de l’honneur », le plus important rassemblement annuel de nostalgiques du Troisième Reich en Europe.

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En Bretagne, un festival invite un groupe raciste et misogyne pour célébrer le Nouvel An celtique

Le Samaïn Fest, qui se tient du 24 au 26 octobre près de Rennes afin de soutenir une école bretonne du réseau Diwan, programme en tête d’affiche Deströyer 666, une formation de metal australienne connue de longue date pour ses discours de haine.

Dispensé de procès, Jean-Marie Le Pen chante chez lui avec des néonazis 

Enquête

Avant l’ouverture du procès des assistants parlementaires européens du FN, où il ne comparaîtra pas pour raisons de santé, le fondateur du parti a été filmé samedi à son domicile en compagnie de musiciens affiliés au groupuscule Blood & Honour. Sa fille Marine annonce à Mediapart une plainte pour abus de faiblesse.

Call of Terror : le festival néonazi interdit s’est tenu en Isère, une enquête ouverte

Malgré son interdiction dans six départements de la région Auvergne-Rhône-Alpes, l’événement de black metal national-socialiste a eu lieu dans une salle municipale de Vézeronce-Curtin, samedi 24 février, où les concerts ont rassemblé 150 personnes. Le parquet de Bourgoin-Jallieu a ouvert une enquête.

Call of Terror : cinq préfectures de Rhône-Alpes interdisent le festival de black metal néonazi

La cinquième édition de la soirée clandestine, censée se tenir samedi 24 février dans un lieu indéterminé entre Lyon et Genève, doit réunir quatre groupes internationaux à l’idéologie national-socialiste revendiquée. Plusieurs centaines de spectateurs sont attendus.

« Race aryenne, réveille-toi ! » : de Lyon à Milan, une internationale de la musique nazie se réunit

Enquête

Après quatre années d’interruption, le Call of Terror et le Hot Shower, deux des principaux festivals de black metal national-socialiste, font leur retour en Rhône-Alpes et en Lombardie les 24 février et 16 mars. Sans être, à ce stade, empêchés par les autorités des deux pays.

« Rock antiwokisme » : le concert néonazi prévu dans la Loire n’aura pas lieu

Enquête

Cinq groupes néonazis sont à l’affiche d’un festival clandestin censé se tenir samedi 18 novembre près de Lyon. À la suite de l’enquête de Mediapart et selon nos informations, l’organisateur, un ancien du groupuscule dissous Blood and Honour, annonce renoncer à son événement.

Antisémitisme et antiwokisme : le cocktail haineux d’un concert néonazi près de Lyon

Enquête

Cinq groupes néonazis sont au programme du festival clandestin « Rock antiwokisme » censé se tenir samedi 18 novembre en Rhône-Alpes. L’organisateur a été un chef de file du groupuscule dissous Blood and Honour. La tête d’affiche, Bunker 84, est connue pour ses morceaux à la gloire du Troisième Reich.

Le défilé néonazi de Paris s’est achevé par un concert de « rock aryen » dans une salle Simone-Veil

Enquête

Trois groupes néonazis étaient à l’affiche, samedi 6 mai, d’une soirée clandestine organisée dans une salle municipale de Saint-Cyr-l’École (Yvelines) nommée en mémoire de la rescapée de la Shoah. La mairie, bernée par les organisateurs, annonce à Mediapart saisir la justice.