Donald Trump, qui avait promis d’être le président de la paix, a fait larguer quatorze bombes de 13 tonnes sur l’Iran et promis une « tragédie » si ses dirigeants ne capitulaient pas. Il assure, contre toute évidence, qu’il ne s’agit pas d’une nouvelle guerre.
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Les États-Unis affirment avoir « dévasté » dimanche trois sites névralgiques du programme nucléaire iranien. Le Conseil de sécurité de l’ONU se réunit dimanche soir. Les Européens, impuissants, appellent à la « désescalade ».
Samedi, les autorités israéliennes ont affirmé avoir tué trois commandants des Gardiens de la révolution. Les bombardements ont également touché un site nucléaire à Ispahan. Il y a aussi des victimes civiles.
Alors que le sort du monde dépend des stratégies aussi erratiques que criminelles d’autocrates méprisant le droit international, les manifestations citoyennes partout dans le monde, notamment contre la mécanique génocidaire à Gaza, témoignent d’une conscience commune et d’une capacité à marcher ensemble. Elles seules sont à même d’arrêter la catastrophe.
Jeudi 19 juin, les députés ont voté la suspension de tous les nouveaux projets d’éoliennes et de photovoltaïques dans une proposition de loi sur l’énergie qui satisfait les principales demandes du Rassemblement national.
Construction de nouveaux réacteurs, développement de la filière du combustible, réduction comptable du coût des réacteurs : l’élu RN de la Meuse n’a cessé de proposer des amendements favorables aux intérêts économiques de Framatome, qui l’emploie, lors du vote cette semaine d’une proposition de loi sur l’énergie.
Lors d’une rencontre à Genève vendredi, Paris, Londres et Berlin ont proposé à l’Iran une « offre de négociation », mais Téhéran ne veut pas s’engager dans des pourparlers tant qu’Israël n’a pas stoppé ses frappes. Donald Trump s’est donné quinze jours pour décider ou non d’une intervention états-unienne.
La politique guerrière du premier ministre israélien est indéfendable. En se refusant à la condamner clairement en Iran, ou à y réagir concrètement à Gaza, les responsables européens rendent le pire service possible au peuple israélien, et vont contre leurs propres intérêts à long terme.
L’ONU, l’OMS et la Croix-Rouge s’inquiètent des pertes civiles croissantes et des attaques contre les sites médicaux. Une rencontre entre diplomates iraniens et européens doit se tenir vendredi à Genève.
Entre 1960 et 1996, la France a fait exploser 193 bombes nucléaires entre les îles. Quelles sont les conséquences des essais nucléaires français dans le Pacifique ? Les contaminations ont-elles été sous-estimées ?