Le psychologue Simon Baron Cohen revient sur l’utilisation abusive de la catégorie de “trouble” en psychiatrie. Il n'y a pas si longtemps encore, l'homosexualité et la transidentité étaient considérées comme des troubles psychiatriques. Aujourd'hui, les personnes autistes subissent encore les conséquences socio-politiques liées à la catégorie psychiatrique de "trouble".
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Les systématiseurs extrêmes : selon Simon Baron-Cohen, le botaniste suédois Carl Linneas et les inventeurs Thomas Edison et Nikola Tesla, parmi d'autres francs-tireurs intellectuels, ont peut-être été de puissants penseurs "si et alors" tout au long de l'histoire. Il met cela en relation avec son analyse de l'autisme.
La variété dans les formes de cerveaux est normale, mais acquérir une connaissance plus importante n’a pas apporté plus de moyens pour l’autisme, regrette l’expert de dimension internationale.
Une critique d'études de S. Baron-Cohen sur le niveau de certains stéroîdes (2015) et d’œstrogènes (2019) pendant les grossesses pour des enfants autistes masculins.
Lors de la réunion annuelle de l'International Society for Autism Research (INSAR) à Montréal, le concept de neurodiversité a fait l'objet d'un vaste débat. Il divise la communauté de l'autisme, mais ce n'est pas nécessaire, selon le point de vue de Simon Baron-Cohen.
Une enquête en ligne pour déterminer les évènements négatifs dans la vie des personnes autistes. Le but par l'auteure de l'étude, Sarah Griffiths : "Nous devons nous assurer que tous les adultes autistes reçoivent un soutien approprié pour réduire leur vulnérabilité et améliorer leur état de santé mentale."
La théorie du ‘cerveau masculin extrême’ propose que les personnes autistes appréhendent le monde à travers un prisme ‘masculin’, s’intéressant à des sujets stéréotypés masculins. Et ils auraient des difficultés pour des tâches pour lesquelles les femmes seraient supposées êtres meilleures, comme saisir des indices sociaux.
Il y a des craintes que la recherche génétique sur l'autisme conduise à l'eugénisme et à l'éradication de la maladie. Cela ne doit jamais arriver, dit Simon Baron-Cohen. es études génétiques impliquant des dizaines de milliers de personnes pourraient élargir nos connaissances sur de nombreuses conditions.