Le festival Cinéma(s) d'Iran se déroule du 14 au 20 juin au cinéma Le Nouvel Odéon, 6, rue de l’École-de-Médecine, Paris VIe.
Après la révolution, le cinéma social, la jeunesse, la guerre et la comédie des éditions précédentes, le thème de cette cinquième édition est celui de l’amour à l’iranienne. « L’amour en Iran est un labyrinthe, dont on se demande parfois s’il mène quelque part, écrivent les organisateurs. Sociales, religieuses ou ethniques, les barrières sont toujours là pour dissuader les amoureux… en vain. Idem au cinéma, où l’interdit va plus loin que dans la “vraie vie”, où tout contact physique entre homme et femme, entre époux et épouse, mère et fils, est strictement proscrit… Et pourtant… » Du premier film parlant de l’histoire du cinéma iranien, La Fille de la tribu de Lor, d’Ardeshir Irani (1933) au Foulard bleu, de Rakhshan Bani-Etemad (1995), le festival permettra de voir comment les réalisateurs s’adaptent à leur époque.
Comme chaque année, le festival invite quelques jeunes réalisateurs et acteurs. Cette année, Navid Mohammadzadeh viendra notamment présenter Lantouri (réalisé par Reza Dormishian) et Perpétuité plus un jour (réalisé par Saeed Roustaee), films dont il a le rôle titre.
Enfin, un hommage sera rendu à Abbas Kiarostami, mort il y a à peine un an, au travers d'un émouvant portrait, 76 minutes et 15 secondes, réalisé par son ami et collaborateur Seifollah Samadian.
- Le programme complet est ici.