En Algérie, le foot est partout. C’est le sujet favori d’une jeunesse qui s’ennuie et qui ne se reconnaît ni dans l’État, ni dans ses institutions. Entre petits boulots, débrouille, les mœurs qui se radicalisent, elle est en proie à toutes les frustrations dans un pays où le droit de manifester est quasi interdit.
En Algérie, le foot est partout. C’est le sujet favori d’une jeunesse qui s’ennuie et qui ne se reconnaît ni dans l’État, ni dans ses institutions. Entre petits boulots, débrouille, les mœurs qui se radicalisent, elle est en proie à toutes les frustrations dans un pays où le droit de manifester est quasi interdit. Pourtant, un espace échappe à cette fatalité. Le stade devient une fois par semaine fureur et défoulement.
Ensemble, les supporters chantent le chômage, la pauvreté, l’Europe où ils rêvent d’aller. Ils défient l’État ou les généraux qu’ils tiennent pour responsables de la ruine du pays. Ils affirment leur appartenance à leur quartier, véritable identité empreinte des valeurs qui jadis libérèrent l’Algérie mais qui ont, à leurs yeux, été trahies par le pouvoir. Au stade, ils goûtent à la liberté.
Si pendant des années, le pouvoir a instrumentalisé le football pour éloigner la population de la politique, aujourd’hui, l’outil lui échappe. Comme au temps de la colonisation, le stade est de nouveau un espace de consolidation nationale et de résistance. Le cirque romain est mort pour laisser place à l’agora grecque. Le temps d’un match…
9 février 2016, Bab El Oued, Alger. Moh se partage entre hip-hop et foot. Ils vont peu au stade, mais sont supporters du Mouloudia (MCA). Dans les quartiers, tous les jeunes se définissent, entre autres, par leur allégeance à un club.
Avec la poussée inflationniste, les salariés sont sommés d’accepter un recul de leurs revenus réels pour éviter l’emballement des prix. Mais lorsque les prix étaient bas, les salariés devaient accepter la modération salariale au nom de l’emploi. Un jeu de dupes que seules les luttes pourront renverser.
Appel à la grève dans le secteur des industries électriques et gazières, le 2 juin prochain, pour réclamer des revalorisations de salaires indexées à l’inflation. Chez RTE, gestionnaire du réseau électrique français, un mouvement social dure depuis déjà depuis treize semaines.
Dans cette ville de l’ouest de l’Ukraine, qui compte près de 300 000 déplacés internes, le prix des locations a fortement augmenté. Résultat : les volontaires doivent payer toujours plus cher pour se loger, tandis que la ville est contrainte d’installer des préfabriqués pour y héberger les réfugiés.
À Nice, Menton et Aix-en-Provence, trois figures des identitaires se présentent aux élections législatives sous les couleurs d’Éric Zemmour. Le RN présente face à eux des transfuges de la droite et fustige leur radicalité, alors qu’ils étaient membres du parti quelques mois plus tôt.
par
Lucie Delaporte
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