En Bosnie-Herzégovine, l’entité serbe se tourne vers la Russie
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Le dirigeant sécessionniste Milorad Dodik gouverne l’entité serbe de Bosnie depuis près de vingt ans. Il prône le nationalisme serbe et cultive la division ethnique qui a mené à la guerre il y a trente ans. La Bosnie-Herzégovine est considérée comme le pays des Balkans le plus vulnérable à l’influence russe.
Banja Luka, le 17 février 2024. Après la guerre de Bosnie, les accords de paix de Dayton ont divisé le pays en deux entités administratives: la République serbe (Republika Srpska) de Bosnie et la Fédération croato-musulmane. Ces accords de paix ont mis fin au conflit armé mais laissent le pays aux mains d’ethno-nationalistes, qui continuent d’entretenir les divisions ethniques. Selon le Council on Foreign Relations (CFR), l’équilibre créé par les accords de paix de Dayton est menacé par la «montée du sentiment séparatiste». Le leader des Serbes de Bosnie, Milorad Dodik, a promis de retirer son entité des institutions nationales de Bosnie-Herzégovine.