Etudiants et étrangers, face au Covid, la double peine
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Sur le campus de Montpellier, plus d’une centaine de nationalités sont représentées. Ne pouvant rentrer chez eux, souvent seuls dans leur chambre et n’ayant pu en cette année 2020-2021 rencontrer véritablement d’autres étudiants, ces jeunes étrangers et les étudiants des territoires français d’outre-mer sont particulièrement affectés par les conséquences de la crise du Covid-19.
Lundi 25 janvier 2021. Sur le campus de l’université Paul-Valéry Montpellier 3, la rentrée du deuxième semestre se prépare. Dans les allées bordées d’oliviers et de magnolias, on croise des étudiants étrangers (que l'on dit internationaux). Ils représentent 20 % des 21 000 étudiants de l’université Paul-Valéry. Les primo-arrivants ont dû attendre la mi-août pour que la circulaire gouvernementale autorisant les visas prioritaires soit publiée, entraînant des retards dans les formalités d'entrée en France. Dans le même temps, les prix de certains billets d’avion ont doublé. En septembre, les premiers cours ont pu avoir lieu avec une capacité d’accueil de 50 % dans les salles, les amphis, la cafétéria, la bibliothèque. Certains étudiants ont pu voir leurs professeurs juste avant d'être à nouveau confinés du 30 octobre au 15 décembre. Depuis le 25 janvier, l’université autorise les étudiants de première année à reprendre les travaux dirigés (TD) en présentiel, sur volontariat et sur demi-effectifs (maximum de 25 personnes). Depuis le 8 février, c’est au tour des autres étudiants. Les cours magistraux (CM) resteront en distanciel jusqu’à la fin du semestre.
Les députés ont voté mercredi la répartition des postes de gouvernance de l’Assemblée nationale, offrant deux vice-présidences au parti de Marine Le Pen. Privée de la questure qu’elle convoitait, La France insoumise a dénoncé les « magouilles » de la majorité, qu’elle accuse d’avoir pactisé avec la droite et l’extrême droite.
par
Pauline Graulle,
Christophe Gueugneau
et Ilyes Ramdani
Damien Abad est visé par une enquête pour « tentative de viol », ouverte ce mercredi par le parquet de Paris. Questionné par BFMTV sur le témoignage de la plaignante, l’avocat du ministre a affirmé que son client ne la connaissait « absolument pas », ne sachant pas de « qui il s’agit ». Ce que contredisent plusieurs éléments obtenus par Mediapart. Contacté, Me Benoît Chabert revient sur ses propos.
La secrétaire d’État et gynécologue Chrysoula Zacharopoulou est accusée de « viol » et de « violences » par des patientes, à la suite du professeur Daraï, qui fut son chef de service. Les gynécologues rejettent le terme de viol en cas d’examen gynécologique. Les militantes fustigent un déni des violences.
Depuis des semaines, des arrêts de travail éclatent dans toute la France, et dans tous les secteurs. Le mot d’ordre est toujours le même : « Tout augmente sauf nos salaires. » Après des négociations décevantes, les travailleurs se mobilisent pour obtenir des augmentations à la hauteur de l’inflation.
par
Khedidja Zerouali
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