L’exil des femmes philippines, au service des plus riches

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L’exil des femmes des pays en développement qui s’en vont travailler au service de familles aisées des pays riches s’accentue depuis le début du XXIe siècle. Il est le reflet du renforcement des inégalités entre pays pauvres et pays riches. Avec près de 10 millions de Philippins travaillant à l’étranger, soit environ 10 % de la population, les Philippines sont considérées comme un des premiers pays exportateurs de main-d’œuvre au monde. Les transferts d’argent envoyés par cette diaspora représentent environ 10 % du PIB national – un chiffre que l’épidémie de Covid-19 pourrait faire baisser. En France, ils sont près de 50 000, main-d’œuvre à 80 % féminine, presque invisible, souvent sans papiers. Pendant cinq ans, le photographe Thomas Morel-Fort a pu suivre le parcours de ces femmes en se faisant embaucher comme homme de ménage.

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  1. Thomas Morel-Fort

    Paris (France), avril 2016. Une employée domestique philippine fait la vaisselle à bord d’une péniche, le long de la Seine.

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