Au centre de premier accueil de la porte de la Chapelle à Paris, deux photographes, un vidéaste et quatre bénévoles d’Emmaüs Solidarité s’étaient réunis autour d’une mission simple : celle d’en savoir plus sur le rôle des vêtements que le centre donne, ce qu’ils représentent pour les migrants, souvent très démunis. En quoi l’habit dénonce, trahit ou protège-t-il ? Les usagers ont choisi une tenue parmi les vêtements proposés dans le vestiaire et ont pris le temps d’expliquer pourquoi ces chaussures, pourquoi cette forme de pantalon, cette couleur de veste. Et pris le temps de poser. Ces portraits réalisés à la chambre sont aussi des moments de rencontre.
Guindo. « J’ai 24 ans et je viens du Mali. J’aime la mode. Gucci, c’est ma marque préférée, avec Adidas et Nike. Je me trouve classe avec les vêtements que j’ai choisis. Et puis, les filles, elles aiment quand tu t’habilles bien, tu es calme, tu es serré dans ta gamme, tu es assis, posé sans trop bavarder. Chez nous, en tout cas, ça compte. C’est pas grave si tu n’as pas de sous, mais il faut être bien habillé. Je m’habillais dans le même style au Mali : baskets, casquettes, bagues en argent. Mais des bijoux, je n’en ai plus depuis la Libye, on nous a tout arraché. Je suis parti avec des bagues, des montres, le téléphone, mais je n’ai plus rien, on m’a tout pris. »
Les entretiens ont été réalisés et retranscrits par Vanessa François, Marion Perin, Sabrina Ponti, Valérie Larrondo
Mardi 9 août se déroulent au Kenya des élections générales. Alors que la population fait face à une crise économique et à une forte hausse des prix, ce scrutin risque de déstabiliser ce pays clé de l’Afrique de l’Est.
Le débat sur l’existence ou non d’un système d’apartheid en Israël et dans les territoires palestiniens occupés est dépassé. L’apartheid israélien est un fait. Comme le confirme l’escalade des frappes et des représailles autour de la bande de Gaza, il est urgent désormais de mettre un terme à l’impunité d’Israël et de contraindre son gouvernement à reprendre les négociations.
Parmi les victimes des frappes visant la bande de Gaza figurent six enfants et des dirigeants du groupe armé palestinien Djihad islamique. L’armée israélienne parle d’une « attaque préventive ».
Sur fond de crise politique profonde, les femmes, les enfants et les personnes LGBT du Pérou voient leurs droits reculer, sacrifiés sur l’autel des alliances nécessaires à l’entretien d’un semblant de stabilité institutionnelle. Les féministes sont vent debout.
par
Sarah Benichou
Directeur de la publication : Edwy Plenel
Direction éditoriale : Stéphane Alliès et Carine Fouteau
Le journal MEDIAPART est édité par la Société Editrice de Mediapart (SAS).
Durée de la société : quatre-vingt-dix-neuf ans à compter du 24 octobre 2007.
Actionnaires directs et indirects : Société pour l’Indépendance de Mediapart, Fonds pour une Presse Libre, Association pour le droit de savoir
Rédaction et administration : 127 avenue Ledru-Rollin, 75011 Paris
Courriel : contact@mediapart.fr
Téléphone : + 33 (0) 1 44 68 99 08
Propriétaire, éditeur, imprimeur : Société Editrice de Mediapart
Abonnement : pour toute information, question ou conseil, le service abonnés de Mediapart peut être contacté par courriel à l’adresse : serviceabonnement@mediapart.fr ou par courrier à l'adresse : Service abonnés Mediapart, 11 place Charles de Gaulle 86000 Poitiers. Vous pouvez également adresser vos courriers à Société Editrice de Mediapart, 127 avenue Ledru-Rollin, 75011 Paris.