Entre 1932 et 1933, près de quatre millions d’Ukrainiens sont décédés dans cette grande famine stalinienne. Quatre-vingt-dix ans plus tard, leurs descendants relisent cet événement à la lumière de la guerre.
Face à des revers militaires, l’armée russe a lancé lundi 10 octobre plus de 80 missiles à travers l’Ukraine, une attaque visant surtout des civils, inédite depuis le début de la guerre.
Pour les musiciens et peintres ukrainiens, créer est un moyen de participer à l’effort de guerre et de développer l’identité du pays face aux destructions de l’armée russe. Mais aussi de soigner les traumatismes provoqués par le conflit.
Après des avancées dans le Donbass au printemps, le conflit s’enlise. Face à la contre-offensive ukrainienne, Moscou agite la peur du nucléaire et menace d’attaquer les civils.
Depuis le début du conflit, la société civile ukrainienne s’est massivement mobilisée pour faire face à l’offensive russe. Alors que les organisations internationales sont critiquées, comme on l’a vu encore récemment avec Amnesty International, la plupart de l’aide humanitaire sur le terrain est fournie par des volontaires à bout de ressources.
Une grande partie de cette commune de 13 000 habitants, située au nord-ouest de Kyiv, a été rasée par les bombardements russes. Aujourd’hui, les locaux, soutenus notamment par des volontaires venus de la capitale, tentent de reconstruire, et de se reconstruire.
De Kherson à Berdiansk en passant par Marioupol, des centaines de milliers de personnes vivent « terrifiées » par l’occupation russe, les bombes, les pénuries et les violences qui l’accompagnent.
Dans la plus grande ville non occupée de l’est de l’Ukraine, les activistes d’un centre culturel fondé par des déplacés vivent dans l’angoisse, décuplée depuis que Vladimir Poutine a reconnu, lundi, les républiques séparatistes autoproclamées de Louhansk et Donetsk, toutes proches. La Russie y envoie déjà des soldats.
Alors que les tensions avec Moscou sont croissantes, l’Ukraine peut compter sur près de 400 000 vétérans. Ceux-ci tentent de se reconstruire, malgré la guerre encore active, et sont prêts à repartir au front.
Alors que les discussions entre Washington et Moscou avancent à petits pas, Kiev compte sur ses alliés. En premier lieu les Américains et les Britanniques, inquiets d’un putsch et d’une invasion possible. À Kiev, ce scénario est jugé « peu probable ».
Riche en ressources, cette république d’Asie centrale est en proie depuis plusieurs jours à des manifestations sans précédent qui, parties de demandes économiques, espèrent faire tomber l’élite kleptocrate du pays.