Diplômée de l'IUT de Lannion, en Bretagne, j'ai été journaliste pigiste pendant dix ans. A l'étranger tout d'abord (en Asie centrale et en Ukraine pendant 4 ans), puis à Paris. Des collaborations tous azimuts jusqu'à Mediapart que j'ai rejoint pour de bon en mars 2015. Après un passage au service politique et cinq ans passés au sein du pôle social-travail, je suis en charge de l’Éducation nationale et de l'Enseignement supérieur, et responsable du pôle société.
Par souci de transparence vis-à-vis de ses lecteurs, les journalistes de Mediapart remplissent et rendent publique depuis 2018 une déclaration d’intérêts sur le modèle de celle remplie par les parlementaires et les hauts-fonctionnaires auprès de la Haute autorité de la transparence et de la vie publique (HATVP), instance créée en 2014 après les révélations de Mediapart sur l’affaire Cahuzac.
Afin de lutter contre une supposée « menace woke », une petite galaxie de personnages autour d’Éric Zemmour souhaite entrer au cœur de l’Éducation nationale. L’inquiétude face à ce mouvement est remontée jusqu’à Gabriel Attal, après la tenue d’un colloque au Sénat.
L’extrême droite puise son inspiration dans Vichy ou l’époque coloniale, tout en observant Bolsonaro, Orbán, Trump ou encore Meloni. Entretien avec Grégory Chambat, professeur de collège à Mantes-la-Ville et auteur de « Quand l’extrême droite rêve de faire école, une bataille culturelle et sociale ».
À l’issue du premier procès de l’assassinat de Samuel Paty, qui s’est conclu sur la condamnation de six anciens collégiens, des ex-collègues du professeur d’histoire-géographie ayant assisté aux débats témoignent. Ils racontent ces douloureux jours d’audiences, nécessaires pour comprendre et surtout continuer d’enseigner face à des enfants « capables du pire ».
Faisant fi de plusieurs travaux de recherche, le ministre de l’éducation nationale attaque de front le collège unique en mettant en place des groupes de niveaux. Avec un objectif : renforcer les élèves en maths et en français. Et se replacer dans la course internationale.
Le rassemblement violent de néonazis à Romans-sur-Isère met en lumière la litanie des agressions de l’extrême droite. Des militants associatifs, élus et acteurs de terrain racontent à Mediapart un climat de menaces et d’intimidations parfois « effrayant ».
Si l’on s’attache aux chiffres, l’Éducation nationale semble plutôt épargnée par l’antisémitisme. L’école joue néanmoins un rôle central, à condition d’en avoir les moyens, pour combattre la grande ignorance des élèves sur le sujet. En la matière, tous les territoires sont concernés.
Les résultats des dernières évaluations sur le niveau scolaire inquiètent le ministre de l’éducation nationale, qui pousse pour une nouvelle réforme du collège. Le chercheur Daniel Bart plaide pour remettre en cause le « lieu commun » du « niveau » des élèves et pose un regard critique sur cette batterie d’évaluations.
La capitale de l’Alsace, traditionnellement attachée à l’œcuménisme, est touchée par les secousses du conflit entre Israël et le Hamas. La communauté juive, profondément blessée, réclame un soutien sans équivoque, quand les militants propalestiniens se plaignent d’être muselés. Certains décident de se taire, le temps du deuil.
Les obsèques de ce professeur tué par un ancien élève radicalisé à Arras ont permis de dresser le portrait d’un homme sensible, passionné par son métier et les livres. Dehors, une foule désemparée par les événements a assisté à l’hommage.
Après le drame d’Arras, plusieurs équipes enseignantes en Île-de-France ont exercé leur droit de retrait pour « danger grave et imminent », afin d’alerter sur les failles de sécurité dans leurs lycées. Gabriel Attal a demandé lundi une « mission flash ». Les syndicats appellent à ne pas céder aux sirènes des « gadgets » qui « divertissent » seulement l'opinion.
À Nantes, certains étudiants ne sont toujours pas inscrits, faute de personnel, et les enseignants craignent une nouvelle année universitaire chaotique. Dans un tel contexte, les propos d’Emmanuel Macron balayant d’un revers de main la question des moyens ainsi que les suspicions de sa ministre sur le milliard dormant dans les caisses des universités ont mis le feu aux poudres.
À Arras, élèves et professeurs du lycée Gambetta sont sortis au compte-gouttes de l’établissement tout au long de l’après-midi, pour retrouver leurs proches affolés et massés dans les rues attenantes. Une atmosphère de plomb est tombée sur la ville.
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Pour comprendre la souffrance au travail, Marie Pezé a dû sortir de son "tiroir psychanalytique" ou "tiroir psychosomatique". Depuis, elle tente inlassablement d'élargir le spectre de tous ceux qui agissent pour rendre le travail plus humain. Et devinez-quoi, nous en faisons tous partie... Invitée du colloque Santé et travail organisé récemment au Sénat, le texte qui suit est de sa main.
Le préfet du Morbihan vient d'interdire la manifestation contre le racisme et la xénophobie, prévue samedi 19 décembre à Pontivy. Ce rassemblement est une réponse à une manifestation d'extrême-droite autorisée le lendemain des attentats qui a largement dégénéré. Ce deux poids deux mesures est incompréhensible.
Deux poids, deux mesures. La CGT Guadeloupe a organisé le mardi 3 novembre une marche de protestation sur l'île afin de dénoncer sa condamnation à 53 000 euros d'amende pour avoir écrit dans un tract que la famille Huyghues-Despointes « avait bâti sa fortune sur la traite négrière, l'économie de plantation et l'esclavage salarié ». Asphixiée financièrement, l'organisation syndicale craint de devoir cesser toute activité militante, faute de moyens.
Réunie en congrès, la Confédération européenne des syndicats (CES) a voté mercredi un motion d'urgence sur la crise des réfugiés, réclamant une politique d'asile proactive et la révision des accords de Dublin.
Les Echos l'ont dévoilé en exclusivité lundi 13 avril : selon un rapport commandé par le préfet de police de Paris, réalisé par des chercheurs de l'EHESS, de l'Insee et de Paris 1, c'est bien la police qui compte juste, lors des manifestations.