Diplômée de l'IUT de Lannion, en Bretagne, j'ai été journaliste pigiste pendant dix ans. A l'étranger tout d'abord (en Asie centrale et en Ukraine pendant 4 ans), puis à Paris. Des collaborations tous azimuts jusqu'à Mediapart que j'ai rejoint pour de bon en mars 2015. Après un passage au service politique et cinq ans passés au sein du pôle social-travail, je suis en charge de l’Éducation nationale et de l'Enseignement supérieur, et responsable du pôle société.
Par souci de transparence vis-à-vis de ses lecteurs, les journalistes de Mediapart remplissent et rendent publique depuis 2018 une déclaration d’intérêts sur le modèle de celle remplie par les parlementaires et les hauts-fonctionnaires auprès de la Haute autorité de la transparence et de la vie publique (HATVP), instance créée en 2014 après les révélations de Mediapart sur l’affaire Cahuzac.
Lorsqu’il présidait le département des Pyrénées-Atlantiques, le premier ministre a accordé, au bas mot, 1 million de francs de subventions à l’établissement privé à la fin des années 1990. Notre-Dame-de-Bétharram faisait pourtant déjà face à des affaires de violences, dont l’élu était parfaitement informé.
Après la salve d’évaluations négatives concernant plusieurs universités françaises, le Hcéres, institution mise en cause, plaide le couac administratif. Mais dans un contexte budgétaire difficile, syndicats et personnels manifestent mardi devant le ministère.
Écartés des discussions sur la fin de la guerre dans leur pays, insultés par Donald Trump qui ne cesse d’humilier publiquement Volodymyr Zelensky, traité de « dictateur » mercredi, nombre d’Ukrainiens se sentent trahis. Témoignages.
En 1993, la tentative de révision de la loi Falloux est un moment politique fondateur pour François Bayrou, alors ministre de l’éducation nationale. C’est aussi la preuve de son activisme puissant et ancien en faveur de l’école privée catholique.
Jusque-là, les élèves allophones ou porteurs de handicap bénéficiaient d’une petite marge horaire supplémentaire, pour favoriser leur intégration dans le système scolaire. Le rectorat de Paris prévoit de tailler sec dans ces dispositifs l’an prochain.
Le gouvernement vient de décider, sans le dire officiellement, de geler les financements alloués à la part collective du pass Culture, qui permet de financer une large part de l’action culturelle dans le scolaire. Chefs d’établissement, enseignants et partenaires ne décolèrent pas.
Retour à Maizières-lès-Metz, où des gendarmes sont venus chercher une collégienne pendant la récréation pour l’expulser avec sa famille vers la Belgique. Dans un contexte politique délétère, la réaction immédiate des enseignants, des parents d’élèves et de quelques élus a inversé le cours du débat.
Après avoir contesté un rapport d’inspection la concernant, une enseignante de l'académie de Normandie explique avoir subi une véritable dégringolade professionnelle orchestrée par sa hiérarchie. Face au mutisme de l’administration, elle tente la contre-attaque en justice.
Courriers, relances, procédures devant des commissions indépendantes ou le tribunal administratif… L’accès aux documents et aux chiffres de l’Éducation nationale se heurte souvent à un silence obstiné.
Un programme, mais quel programme ? Mediapart publie le texte qui sera finalement examiné le 29 janvier, après des mois de tergiversations et de pressions politiques. Si la philosophie du texte est conservée, certains reculs sont notables.
Devant les parlementaires mardi, les syndicats et des élèves d’un lycée parisien vendredi, la ministre de l’éducation nationale savoure sa victoire sur les postes maintenus. Elle attaque aussi, sans le dire, certaines des marottes de celui qui l’avait remplacée à Matignon, Gabriel Attal.
Le rectorat de Versailles a été désavoué, jeudi 9 janvier, par la justice administrative. Usant d’une procédure critiquée depuis son extension sous l’ère Blanquer, l’administration avait déplacé « arbitrairement » le professeur, connu et reconnu pour son engagement syndical.
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Pour comprendre la souffrance au travail, Marie Pezé a dû sortir de son "tiroir psychanalytique" ou "tiroir psychosomatique". Depuis, elle tente inlassablement d'élargir le spectre de tous ceux qui agissent pour rendre le travail plus humain. Et devinez-quoi, nous en faisons tous partie... Invitée du colloque Santé et travail organisé récemment au Sénat, le texte qui suit est de sa main.
Le préfet du Morbihan vient d'interdire la manifestation contre le racisme et la xénophobie, prévue samedi 19 décembre à Pontivy. Ce rassemblement est une réponse à une manifestation d'extrême-droite autorisée le lendemain des attentats qui a largement dégénéré. Ce deux poids deux mesures est incompréhensible.
Deux poids, deux mesures. La CGT Guadeloupe a organisé le mardi 3 novembre une marche de protestation sur l'île afin de dénoncer sa condamnation à 53 000 euros d'amende pour avoir écrit dans un tract que la famille Huyghues-Despointes « avait bâti sa fortune sur la traite négrière, l'économie de plantation et l'esclavage salarié ». Asphixiée financièrement, l'organisation syndicale craint de devoir cesser toute activité militante, faute de moyens.
Réunie en congrès, la Confédération européenne des syndicats (CES) a voté mercredi un motion d'urgence sur la crise des réfugiés, réclamant une politique d'asile proactive et la révision des accords de Dublin.
Les Echos l'ont dévoilé en exclusivité lundi 13 avril : selon un rapport commandé par le préfet de police de Paris, réalisé par des chercheurs de l'EHESS, de l'Insee et de Paris 1, c'est bien la police qui compte juste, lors des manifestations.