Diplômée de l'IUT de Lannion, en Bretagne, j'ai été journaliste pigiste pendant dix ans. A l'étranger tout d'abord (en Asie centrale et en Ukraine pendant 4 ans), puis à Paris. Des collaborations tous azimuts jusqu'à Mediapart que j'ai rejoint pour de bon en mars 2015. Après un passage au service politique et cinq ans passés au sein du pôle social-travail, je suis en charge de l’Éducation nationale et de l'Enseignement supérieur, et responsable du pôle société.
Par souci de transparence vis-à-vis de ses lecteurs, les journalistes de Mediapart remplissent et rendent publique depuis 2018 une déclaration d’intérêts sur le modèle de celle remplie par les parlementaires et les hauts-fonctionnaires auprès de la Haute autorité de la transparence et de la vie publique (HATVP), instance créée en 2014 après les révélations de Mediapart sur l’affaire Cahuzac.
Quelques blagues, une certaine désinvolture et l’envie de creuser son sillon. La ministre démissionnaire a fait une drôle de rentrée mardi 27 août, se tenant à distance des mesures les plus sulfureuses de Gabriel Attal, et critiquant même vertement l’horizon budgétaire réservé à son ministère.
Mediapart a enquêté sur les « bonus » que les régions accordent, bien au-delà de leurs obligations légales, à certains lycées catholiques. Inconnue jusqu’ici, l’ampleur de ce financement public est jugée « stupéfiante » par certains élus de gauche.
Une ministre démissionnaire mais toujours bien en poste, des décisions lourdes de conséquences prises au cœur de l’été, et des réformes qui pourraient passer par pertes et profits : la rentrée scolaire qui suit la dissolution s’annonce plus complexe que prévu.
Le juge des référés a donné raison au Crous de Rennes, dans sa décision de sanctionner, par le biais du non-renouvellement de leur bail universitaire, deux étudiantes syndiquées activement mobilisées l’an passé pour un étudiant malade et sans papiers.
Cinq femmes qui l’accusent de viol veulent faire reconnaître la « sérialité » des faits reprochés pour échapper à la prescription. Le parquet de Nanterre a ouvert de nouvelles informations judiciaires contre l’ancien présentateur vedette de TF1 et désigné deux juges d’instruction.
Elles se sont mobilisées afin d’obtenir un logement d’urgence à un étudiant malade et sans papiers. Trois étudiantes syndiquées se voient refuser désormais le renouvellement de leur logement au Crous à Rennes. L’administration leur reproche d’avoir occupé et dégradé les locaux.
Un hémicycle non paritaire, peu représentatif de la diversité de la société et en décalage avec la réalité économique et sociale du pays : ces législatives anticipées, organisées en urgence, ont accentué les défauts bien connus de la représentation nationale à la française.
Ils ont craint jusqu’au bout que leur ville reste une exception, dans un pays dominé par l’extrême droite. Finalement, c’est la France qui s’est mise au diapason de Nanterre. Sabrina Sebaihi, députée écologiste sortante, a été réélue dans la quatrième circonscription des Hauts-de-Seine.
Dans un contexte politique inflammable, la marche d’hommage à Nahel, abattu il y a un an par un policier, s’est déroulée sans incident mais dans une atmosphère tendue à Nanterre. A dominé l’émotion de sa mère, Mounia Merzouk, qui continue de réclamer justice pour son enfant.
Le pays a connu une augmentation exponentielle des actes racistes et une hausse inédite de l’antisémitisme en 2023. La « figure de l'immigré » est particulièrement visée. La CNCDH pointe la responsabilité du RN et des acteurs médiatiques, mais également l’inconséquence du gouvernement.
Effrayés par un RN aux manettes dans l’Éducation nationale, des professeurs de Seine-Saint-Denis déjà mobilisés depuis cinq mois pour un « plan d’urgence » dans leur département se jettent dans la bataille électorale, au cœur d’une « swing circo ».
Le mythique théâtre, installé à Nanterre à quelques encablures du quartier Pablo-Picasso où vivait le jeune Nahel, a choisi de ne pas s'exprimer sur le vote Rassemblement national avant les élections législatives. Alors que certains sont prompts à accuser le secteur culturel de lâcheté, les Amandiers réaffirment au contraire leur foi dans le théâtre.
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Pour comprendre la souffrance au travail, Marie Pezé a dû sortir de son "tiroir psychanalytique" ou "tiroir psychosomatique". Depuis, elle tente inlassablement d'élargir le spectre de tous ceux qui agissent pour rendre le travail plus humain. Et devinez-quoi, nous en faisons tous partie... Invitée du colloque Santé et travail organisé récemment au Sénat, le texte qui suit est de sa main.
Le préfet du Morbihan vient d'interdire la manifestation contre le racisme et la xénophobie, prévue samedi 19 décembre à Pontivy. Ce rassemblement est une réponse à une manifestation d'extrême-droite autorisée le lendemain des attentats qui a largement dégénéré. Ce deux poids deux mesures est incompréhensible.
Deux poids, deux mesures. La CGT Guadeloupe a organisé le mardi 3 novembre une marche de protestation sur l'île afin de dénoncer sa condamnation à 53 000 euros d'amende pour avoir écrit dans un tract que la famille Huyghues-Despointes « avait bâti sa fortune sur la traite négrière, l'économie de plantation et l'esclavage salarié ». Asphixiée financièrement, l'organisation syndicale craint de devoir cesser toute activité militante, faute de moyens.
Réunie en congrès, la Confédération européenne des syndicats (CES) a voté mercredi un motion d'urgence sur la crise des réfugiés, réclamant une politique d'asile proactive et la révision des accords de Dublin.
Les Echos l'ont dévoilé en exclusivité lundi 13 avril : selon un rapport commandé par le préfet de police de Paris, réalisé par des chercheurs de l'EHESS, de l'Insee et de Paris 1, c'est bien la police qui compte juste, lors des manifestations.