Le retour de l’éditorialiste politique a ravivé chez plusieurs historiques de la station publique les souvenirs d’une gestion humaine agressive, du temps où il dirigeait la matinale entre 2010 et 2017. Ces derniers mois, plusieurs témoignages sont parvenus par écrit à la cellule de traitement interne.
La direction de la radio publique a annoncé mardi avoir licencié l’humoriste, pour faute grave. La sentence a mis en émoi les équipes de la station qui ont fait part de leur indignation à leur directrice le lendemain, lors d’une réunion organisée à la Maison ronde.
Toujours pas convaincus par les arguments avancés par la direction pour justifier la mise à pied de Guillaume Meurice et les chamboulements à venir dans la grille des programmes, la rédaction de France Inter et des producteurs organisent la riposte. Les syndicats appellent à la grève dimanche.
Entre la suspension à titre conservatoire de Guillaume Meurice et les coups de boutoir annoncés contre plusieurs émissions emblématiques de France Inter, les journalistes de la radio publique s’inquiètent d’un « virage éditorial plus large » et d’une reprise en main politique de leur station.