Une crise ne devient catastrophique que si nous y répondons par des idées toutes faites, dit Hannah Arendt. À quel point avons-nous répondu à cette crise majeure qu’est la pandémie de Covid-19 par des idées toutes faites ? À quel point les réflexes l’ont-ils emporté sur la réflexion ? Et comment cette pandémie pourrait-elle nous aider à repenser certaines de ces idées préconçues ?
Cette série revisite ces deux dernières années au prisme de la science et de la santé publique, en partant de questionnements concrets pour tenter d’en tirer des « leçons », chacune touchant autant à la science qu’à l’éthique, la sociologie ou la philosophie.
En demandant aux plus jeunes de se faire vacciner contre le Covid, il s’agit moins de les protéger eux-mêmes que de protéger les plus fragiles, à commencer par les personnes âgées. Mais peut-on légitimement leur faire prendre des risques, même minimes, pour autrui ? Premier article de notre série sur les leçons de la pandémie.
Les journalistes scientifiques ont longtemps évoqué la difficulté de concilier le temps (lent) des sciences et le temps (rapide) des médias. La pandémie a presque supprimé le problème : la diffusion des connaissances s’est faite comme en temps réel, avec pour conséquence des publications hâtives et vite démenties.
L’objectif d’une couverture vaccinale homogène partout sur la planète est loin d’être atteint. Et si, faute de nuance, cette quête « d’égalité vaccinale » avait en réalité nui à la santé publique de certains pays ?
Durant toute la pandémie, il y a eu une certaine réticence à accepter des outils certes imparfaits mais pouvant être rapidement et largement utilisés. Une position classique parmi les cliniciens, guidée par la médecine individuelle mais critiquée par certains experts en santé publique.
Face aux microbes, nous avons tendance à adopter des postures radicales à visée éradicatrice. Un réflexe ancré dans notre histoire et dans le langage utilisé pour parler des virus et des épidémies, soulignent des chercheurs, qui appellent à penser une autre approche des virus.
Mediapart vous invite en cette année 2023 à un voyage dans l’année 1973 pour en (re)découvrir les moments plus ou moins connus et mieux comprendre les évolutions du dernier demi-siècle. Des analyses, des récits, des interviews exploreront cette année du choc pétrolier, et de bien d’autres événements...
Elle a fait de l’histoire et contribué à faire l’histoire. Michelle Perrot, 94 ans, vient de publier un nouvel essai, Le temps des féminismes (Grasset, 2023). La chercheuse y revient sur son parcours, son choix d’étudier l’histoire des femmes à l’université, l’écart entre son travail scientifique et...
Mediapart a décidé de raconter ce que le racisme, l’islamophobie et l’antisémitisme, entretenus par nombre de personnalités politiques et de médias, font à ce pays. Et de donner la parole à celles et ceux qui subissent ces discriminations au quotidien, trop souvent invisibilisé·es.
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