Viré pour une phrase au JT, un ouvrier obtient la condamnation du groupe Séché
Le conseil des prud’hommes de Strasbourg a reconnu le licenciement de Michaël Flores-Longo « sans cause réelle et sérieuse ». Mais le combat continue pour l’ancien pontier de l’incinérateur de Strasbourg.
Guillaume Krempp (Rue89 Strasbourg)
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StrasbourgStrasbourg (Bas-Rhin).– Une petite victoire pour Michaël Flores-Longo. Mercredi 2 octobre, le conseil des prud’hommes de Strasbourg a reconnu « sans cause réelle et sérieuse » son licenciement de son emploi de pontier de l’incinérateur Sénerval. L’ouvrier avait été convoqué pour un entretien préalable au licenciement deux jours après la diffusion sur France 2 d’un reportage sur l’unité de valorisation énergétique (UVE), la dénomination de l’incinérateur de l’Eurométropole de Strasbourg, opéré par Séché Environnement. Lanceur d’alerte insupportable pour le groupe industriel, Michaël Flores-Longo avait osé soulever un dysfonctionnement de l’installation au micro du journaliste.