Dix ans, un anniversaire maussade pour l'alliance Renault-Nissan
L'alliance Renault-Nissan, cette aventure originale et risquée dans un paysage automobile jonchée de fusions ratées, fête son dixième anniversaire le 27 mars 2009. Avec une extrême discrétion. Crise financière et automobile oblige. Mais aussi parce que le mariage franco-japonais n'a pas répondu à toutes les ambitions initiales. Le pire ne s'est pas produit mais le meilleur n'est pas ce qu'on espérait. Bilan et analyse.
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CriseCrise oblige, le 10e anniversaire de l'alliance Renault-Nissan, portée sur les fonts baptismaux le 27 mars 1999 à Tokyo, est célébré dans une grande discrétion. Un communiqué sec et tardif, très financier, avec l'inévitable référence à la «croissance rentable». Ce n'est pas seulement parce que les deux partenaires, comme le reste de l'industrie automobile mondiale, traversent un énorme trou d'air, combinaison d'une grave récession économique et d'une interrogation sur l'avenir du plus que centenaire moteur explosion. La raison en est surtout que l'alliance, ce projet sans équivalent entre une entreprise très française comme Renault et le fleuron industriel nippon qu'est Nissan Motor, donne le sentiment de n'avoir pas trouvé son second souffle.