En créole réunionnais, on appelle cela un « râlé-poussé ». À la fin de la manifestation intersyndicale du 5 décembre, sur le front de mer de Saint-Denis, le leader de la CGT Réunion (CGTR), Ivan Hoarau, s’en prenait à des « gilets jaunes ». Selon lui, ces derniers étaient coupables d’avoir empêché certains manifestants de prendre part au défilé en organisant des barrages routiers. « Vous n’allez pas nous apprendre à manifester, à lutter contre le gouvernement. Soyons clairs, l’intersyndicale est maître de sa manifestation ! », assénait-il en substance, et en créole.
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