Le gaullisme à géométrie variable du Front national
Les récentes déclarations de Marine Le Pen sur la rafle du Vél’ d’Hiv’ témoignent de sa volonté de promouvoir un « roman national » et de rejeter toute « repentance ». Mettant à bas ses efforts pour récupérer le gaullisme, le Front national s’est exposé à une nouvelle suspicion d’antisémitisme, de révisionnisme ou de négationnisme.
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Dimanche 9 avril, Marine Le Pen ne s’attendait certainement pas à créer, de nouveau, l’événement sur un des sujets qui traversent régulièrement l’histoire du Front national depuis les années 1970. Invitée du « Grand Jury RTL-Le Figaro-LCI », la présidente du FN répond à une question concernant le « refus des repentances » : « Est-ce que Jacques Chirac a eu tort de prononcer son discours sur le Vél’ d’Hiv’ ? » (1). Marine Le Pen considère que la France n’est « pas responsable » de la rafle du Vél’ d’Hiv’. Elle poursuit ainsi : « Je pense que de manière générale […], s’il y a des responsables, c’est ceux qui étaient au pouvoir à l’époque, ce n’est pas LA France. […] La France a été malmenée dans les esprits depuis des années. »
Mardi 2 août, une majorité d’électeurs de l’État américain du Midwest a rejeté un amendement à la Constitution locale qui aurait permis la restriction, voire l’interdiction, du droit à l’avortement. Il s’agissait du premier test électoral depuis la révocation de l’arrêt « Roe v. Wade » en juin.
À la suite d’une révolte des emprunteurs, le pouvoir a dû réagir pour stabiliser la situation, mais le vrai problème reste son incapacité à construire un nouveau modèle économique.
Le 20 juillet, des milliers de colons israéliens se sont donné rendez-vous aux quatre coins de la Cisjordanie pour y créer dix nouveaux avant-postes en une soirée, espérant influencer la politique du gouvernement. Au grand dam des Palestiniens, qui voient de plus en plus de terres confisquées, et la violence des colons s’intensifier.
Les vagues de chaleur océanique s’intensifient, comme l’alerte la climatologue du Giec Valérie Masson-Delmotte. Elles causent le blanchissement et la dégradation des récifs coralliens, la mortalité de masse d’oiseaux marins, mais aussi des risques pour la santé humaine à cause de la prolifération d’algues toxiques.
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