Cannabis: les prix explosent pendant le confinement
Pour l’approvisionnement, il y a les tuyaux qu’on se refile, le darknet, ou la culture au fond du jardin. Mais l’inflation, les risques liés au sevrage forcé ou à l’inverse d’addiction plus forte inquiétent.
La lecture des articles est réservée aux abonné·es.
Se connecter
«Tu as un plan ? » La question tourne plus souvent que les pétards ces jours-ci chez les amateurs de cannabis dont certains subissent un début de pénurie variable selon les endroits. Ainsi, la dèche se répand à Avignon, où « c’est galère pour la fume », se plaint « Kokie 301 » sur le site psychoactif, lieu d’échange d’infos entre consommateurs. Dans la ville de « Pekpekpek », il y a bien un four (point de deal) mais il est « obligé de prendre la voiture pour y aller et sûr de croiser les flics ». Heureusement, il dispose d’un « petit stock de marron… mais de quoi survivre une semaine ou deux ». Un autre craque devant « la grooooosssse galère » à La Rochelle : « J’arrive pas à trouver un bout de gras ( Si quelqu’un a une idée…) » « Rosarose », mère de trois enfants qui fumait dix joints par jour, s’inquiète : « Y a-t-il des solutions pour m’aider à m'apaiser, autres que des médicaments qui ensuquent ou endorment la journée ? Il faut que j’assume mes enfants et je commence à devenir très fatiguée. » Grosse fumeuse depuis trois ans, Suzette en a profité pour se sevrer sans effet négatif, mais elle redoute la fin du confinement, « un comble ! », car son dealer sera de retour.
Désastre économique, humanitaire, droits humains attaqués… Un an après avoir rebasculé dans les mains des talibans, l’Afghanistan n’en finit pas de sombrer. Pour la minorité LGBT+, le retour des fondamentalistes islamistes est dévastateur.
Mediapart a sillonné la vallée de la Valdaine et ses environs dans la Drôme, à la rencontre d’agriculteurs qui souffrent des canicules à répétition. Des pans de récoltes grillées, des chèvres qui produisent moins de lait, des tâches nouvelles qui s’accumulent : paroles de travailleurs lessivés, et inquiets pour les années à venir.
Il y a un an, le critique de théâtre Jean-Pierre Thibaudat confirmait dans un billet de blog de Mediapart avoir été le destinataire de textes disparus de l’écrivain antisémite Louis-Ferdinand Céline. Aujourd’hui, toujours dans le Club de Mediapart, il revient sur cette histoire et le secret qui l’entourait encore. « Le temps est venu de dévoiler les choses pour permettre un apaisement général », estime-t-il, révélant que les documents lui avaient été remis par la famille du résistant Yvon Morandat, qui les avait conservés.
En renvoyant systématiquement la Nupes à « l’extrême gauche », la Macronie continue de banaliser l’extrême droite qui, présente en force à l’Assemblée nationale, se félicite d’avoir autant de ventriloques.
Actionnaires directs et indirects : Société pour l’Indépendance de Mediapart, Fonds pour une Presse Libre, Association pour le droit de savoir
Rédaction et administration : 127 avenue Ledru-Rollin, 75011 Paris
Courriel : contact@mediapart.fr
Téléphone : + 33 (0) 1 44 68 99 08
Propriétaire, éditeur, imprimeur : Société Editrice de Mediapart
Abonnement : pour toute information, question ou conseil, le service abonnés de Mediapart peut être contacté par courriel à l’adresse : serviceabonnement@mediapart.fr ou par courrier à l'adresse : Service abonnés Mediapart, 11 place Charles de Gaulle 86000 Poitiers. Vous pouvez également adresser vos courriers à Société Editrice de Mediapart, 127 avenue Ledru-Rollin, 75011 Paris.