Le candidat d’extrême droite à l’élection présidentielle est accusé par huit femmes de violences sexuelles. Adversaire déclaré de #MeToo, il a multiplié ces dernières années les propos sexistes.
Pendant plusieurs mois, Mediapart a enquêté et recueilli le témoignage de huit femmes qui accusent le candidat d’extrême droite de comportements inappropriés et d’agressions sexuelles pour des faits présumés allant de 1999 à 2019. Certaines s’expriment face caméra pour la première fois.
Confronté au faible engouement de l’électorat féminin et aux accusations de violences sexuelles, l’entourage du candidat d’extrême droite tente de mettre en avant des femmes le soutenant. Mais leur discours se borne à instrumentaliser le mouvement féministe à des fins racistes.
Mediapart a recueilli de nouveaux témoignages et documents mettant en cause le comportement du polémiste avec les femmes. En 2018, il a écrit ce SMS à une jeune attachée de presse : « Alors j attendrai que vous m invitiez chez vous pour vous violer ! » Le cas Zemmour sera à l’ordre du jour d’une réunion au Figaro, le 2 juin, à la demande de sa Société des journalistes.
Après le récit d'une élue d'Aix-en-Provence publié le 24 avril sur les réseaux sociaux, Mediapart a recueilli les témoignages de plusieurs femmes qui dénoncent les agissements et le comportement du journaliste du Figaro et de CNews, que certains rêvent de voir candidat à la présidentielle.