Les Pass Jeux pour les périmètres de sécurité des JO entreront en vigueur dès lundi dans certains quartiers. Mais beaucoup galèrent encore à obtenir le précieux sésame et s’inquiètent quant aux difficultés de déplacement pendant l’événement.
Si on fait du sport, on peut allègrement boire du cola. C’est à grands traits le message mensonger que le plus gros producteur de soda du monde tente de faire passer pendant les Jeux, en arrosant athlètes, médecins et politiques de boissons et de millions.
Alors que la flamme olympique est arrivée dimanche 14 juillet à Paris, son tour de France a été émaillé par des interdictions de manifester, des banderoles confisquées et des gardes à vue. Une inquiétude pour les citoyens concernés.
La mairie de Paris vient de saisir le gouverneur militaire de la capitale après plusieurs signalements d’agressions homophobes sur le lieu de drague du bois de Vincennes, à Porte Dorée. Dimanche, des militaires sont accusés d’avoir insulté et jeté des cailloux sur quatre hommes.
Le comité d’organisation des JOP de Paris 2024 a présenté le 27 juin ses projets afin de compenser les émissions de gaz à effet de serre de l’événement sportif. Cet enjeu technique dévoile à quel point les JO sont difficilement compatibles avec le chaos climatique.
Le bilan carbone des déplacements des spectateurs internationaux pourrait être le double de ce qui est prévu jusqu’ici, autour de 1,1 million de tonnes de CO2, selon des calculs du think tank d’experts The Shifters.
Administrateur des Jeux de Paris 2024, l’ancien ministre chiraquien Guy Drut a apporté son soutien à l’extrême droite pour les prochaines législatives, et dit craindre une « menace fasciste de gauche ».
Plusieurs associations de soutien au peuple palestinien et des partis de gauche demandent que les mêmes sanctions que celles imposées à la Russie soient appliquées aux athlètes israéliens. Le CIO est pour l’instant inflexible.
Mediapart a obtenu un document confidentiel faisant état de la découverte de milliers de mauvais branchements de bâtiments qui rejettent leurs eaux usées dans la Seine. Les questions s’accumulent à quelques semaines du début des JO. Les données que vient de communiquer la mairie ne permettent pas la baignade.
Pour la cérémonie d’ouverture à Paris, des centaines de danseuses et de danseurs ont été auditionnés puis sélectionnés dans des conditions dérogeant, à de nombreux endroits, au droit du travail et à leur convention collective.
Des milliers de personnes ont été contraintes de quitter Paris et sa banlieue à l’approche des JOP. Le village olympique et l’organisation des compétitions dans des zones peuplées ont créé un mécanisme d’éviction qui touche en particulier les migrants et les très pauvres.
Le collectif Le Revers de la médaille, qui regroupe une centaine d’associations accompagnant les plus précaires, publie un rapport qui documente la manière dont Paris et sa région traitent les sans-abri avant les JO. On constate une hausse des expulsions ou des évacuations de lieux de vie informels.
Notre partenaire Mediacités a mis la main sur une note confidentielle qui interdit aux patients hospitalisés contre leur gré en psychiatrie de sortir de l’hôpital la semaine prochaine, pendant le passage de la flamme olympique en Loire-Atlantique.
Alors que la Seine-Saint-Denis doit accueillir une partie des épreuves des JO cet été, les enseignants et membres du mouvement sportif alertent sur la carence d’équipements sportifs. Les quelques constructions ou rénovations risquent de ne pas suffire.
D’un côté, la Banque populaire – partenaire premium des Jeux paralympiques – vante son action en faveur des personnes en situation de handicap. De l’autre, le Défenseur des droits vient d’épingler l’une de ses agences pour discrimination envers un agent handicapé.
Depuis plusieurs mois, un phénomène est apparu : les sportifs de haut niveau lancent des cagnottes en ligne pour financer leur préparation aux JO. Il met la lumière sur la précarité des athlètes français et l’action largement insuffisante du gouvernement. Reportage vidéo.