Dossier Les JO de Paris 2024 sous enquêtes

En Seine-Saint-Denis, les JO partent à la conquête de l’Est

France

Un foyer de travailleurs isolés, une résidence sociale étudiante et une école de kiné doivent être démolis. Une école de Saint-Denis va subir les impacts d’un échangeur autoroutier. Le paysage urbain va être bouleversé en vue des JO. Mais pour l'instant, peu de monde s'en soucie.

A Cannes, les Jeux olympiques font salon

France

Au salon de l'immobilier, le chantier du futur village olympique de 2024 a été officiellement lancé, pour convaincre promoteurs immobiliers, investisseurs, architectes, start-up et bureaux d’études, bien loin des préoccupations des habitants de Seine-Saint-Denis où les JO auront lieu.

A Saint-Denis: «Les JO, c’est pas pour nous»

France

Plus d’une centaine de personnes se sont réunies à Saint-Denis, dimanche 10 mars, pour protester contre la manière dont s’organisent les Jeux olympiques de 2024 dans le département et exiger d’être prises en compte.

JO 2024: la facture des transports dérape déjà

France

Alors que les structures chargées de l’organisation des Jeux olympiques de Paris en 2024 vont entrer en action, les discussions s’intensifient sur le coût réel de l’événement. Côté transports, le constat est déjà clair : les nouvelles lignes de métro ne seront pas prêtes à temps.

Paris 2024: les millions s'envolent déjà

France

Le grand oral de Paris 2024, à Lima, au Pérou, pour l'accueil des Jeux olympiques a laissé une jolie ardoise: 1,5 million d'euros. Hôtel cinq étoiles, meilleur restaurant du pays, avion spécial, etc. : l'imposante délégation française présente — qui n'avait pas d'adversaire — ne s'est privée de rien. Au même moment, le GIP s'apprête à verser de copieuses primes et indemnités de licenciement à ses cadres.

Primes, gestion opaque et coup de force: le «off» de Paris 2024

France

Artisans de la candidature de Paris, l’ancien patron du rugby mondial Bernard Lapasset, son bras droit Étienne Thobois, issu de l’agence Keneo, et le champion Tony Estanguet ont réussi leur coup. Mais l’opacité de la gestion du groupement d’intérêt public et le versement contesté de « primes de succès » font débat.

Jusqu’au cou, Coubertin, tintamarre…

Culture et idées

Pierre de Coubertin est parvenu à fonder, au nom du sport, une secte, le CIO, qui nous en met plein la vue en s’en mettant plein les poches. Retour sur une parole d’évangile charriant le pire en série, sous couvert d’olympisme renaissant…

L’enjeu de la «loi olympique»: un droit d’exception

France

Les États accueillant les JO sont tenus d’adopter une loi olympique. Simple « mise en conformité » avec les exigences du CIO pour le ministère, « loi d’exception faite pour les sponsors », selon les spécialistes, elle sera effective toute la durée des Jeux.

Les Jeux olympiques, béton armé politique du Grand Paris

France

La tenue des Jeux olympiques et paralympiques à Paris en 2024 accompagne et renforce la construction de la métropole du Grand Paris. Nouvelles lignes de métro, nouveaux quartiers, disparition de départements de la petite couronne, compétition avec les autres grandes capitales mondialisées : dans six ans, l’Île-de-France aura changé de forme et d’apparence.

JO 2024: la candidature de Paris minée par les conflits d'intérêts

France

L’agence d’événementiel Keneo a déjà reçu plus de 2 millions d’euros de contrats de la candidature française aux Jeux olympiques, expertisée par le CIO durant cinq jours, du 13 au 17 mai. Cette agence a été fondée par l’actuel directeur général de Paris 2024. Et dispose d'une autre recrue de choix pour faire fructifier ses affaires: l’ancien responsable aux grands événements sportifs à Matignon, sous Valls et Cazeneuve.

JO 2024: vainqueur par forfait, Paris peut le payer cher

France

L'accord financier conclu entre Los Angeles et le Comité international olympique (CIO) ouvre la voie à la désignation de Paris pour accueillir les Jeux olympiques en 2024. Tandis que tous ses concurrents ont renoncé pour des raisons budgétaires, l'équipe française assure qu'elle tiendra son budget de 6,6 milliards d'euros. Les risques de dérapage sont pourtant réels, notamment pour la sécurité.