La Cour pénale internationale (CPI), compétente pour juger les criminels de guerre, a attendu 2016 pour condamner pour la première fois des auteurs de violences sexuelles dans des zones de conflit. Aux nombreux dysfonctionnements de la Cour, aux choix faits par le premier procureur Moreno-Ocampo, s’ajoutent de lourds enjeux politiques difficilement compatibles avec la fin de l’impunité. Une enquête réalisée dans le cadre de l’opération « Zero Impunity ».
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« Madame« Madame le témoin » apparaît dans l’écran plat de la salle d’audience. La vague silhouette anonyme acquiesce, en quelques mots de sango, d’une voix de synthèse. « Madame le témoin » n’est pas assise dans le prétoire de la Cour pénale internationale à La Haye, aux Pays-Bas, mais à plus de 5 000 kilomètres de là, à Bangui, capitale de la Centrafrique.
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