Pour la première visite d’État de son second mandat, Donald Trump a choisi de se rendre dans trois États du Golfe persique, dont l’Arabie saoudite. Il atterrit avec de folles ambitions, de son business personnel à la paix, dans une région en plein chaos. Et est attendu avec circonspection.
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Depuis son retour à la Maison-Blanche, le président états-unien s’est engagé dans une frénésie de négociations, qu’elles soient commerciales ou diplomatiques. Elles lui permettent de saturer l’espace politique et médiatique, mais aussi de faire avancer les intérêts de ses affaires familiales.
En annonçant une augmentation de sa production dans un marché pétrolier déprimé, le cartel des pays producteurs semble ajouter du désordre au chaos général. Mais n’est-ce pas plutôt un signal dans un monde en pleine transformation ?
Alors que les inspecteurs généraux missionnés concluaient bien à un climat d’homophobie, de sexisme et d’autoritarisme dans l’établissement catholique, leur rapport a été modifié dans la dernière ligne droite, sans qu’ils en soient avisés. Nos révélations.
Secrétaire générale d’Amnesty International, Agnès Callamard est engagée pour les droits humains depuis vingt-huit ans. Alors qu’elle en témoigne dans « Une enquêtrice à l’ONU », elle s’élève contre l’indifférence face au sort des Palestiniens à Gaza.
À l’aube d’un printemps décisif pour l’avenir de Gaza, le président de la République veut mettre le pied dans la porte des négociations. En Égypte, il a multiplié les échanges pour rendre le plan de reconstruction proposé par les pays arabes plus acceptable par Washington et Tel-Aviv, et évoqué une reconnaissance par la France de la Palestine.
Le cas de Boualem Sansal, âgé et malade, est particulier par sa dimension politico-diplomatique, au cœur du froid polaire entre la France et l’Algérie. Son procès s’insère dans une vague répressive post-printemps arabe qui s’étend à tout le Maghreb. Et qui ne cesse de se durcir.
Après la capture d’une fraction de la région russe en août 2024, Volodymyr Zelensky espérait procéder à un « troc de territoires ». Mais les forces de Kyiv sont en grande difficulté dans ce secteur depuis que Washington a cessé, la semaine dernière, de partager son renseignement.
La « Riviera du Moyen-Orient » que Trump voulait créer dans le territoire palestinien après en avoir expulsé les habitants ne verra sans doute pas le jour. Les pays arabes réunis en sommet mardi 4 mars proposent une alternative, tandis que Nétanyahou affronte de multiples mises en garde.
Alors qu’Israël et les États-Unis s’accordent pour refuser la phase 2 du cessez-le-feu et exigent une prolongation de la première, les États arabes se réunissent mardi pour présenter un front uni et un plan pour Gaza, alternatif à celui de Donald Trump.