Culture et idées Documentaire

« Chaylla », se défaire de l’emprise

Pendant quatre ans, les cinéastes Clara Teper et Paul Pirritano ont suivi Chaylla Rebahia dans son combat pour se libérer d’une relation conjugale violente. Un récit sensible et nécessaire sur les difficultés de se frayer son propre chemin vers la justice.

Mediapart

Dès les premières scènes, la caméra est comme aimantée par le visage de Chaylla, ses airs de garçonne à la Jean Seberg, son panache, son allure impétueuse, bravache et si fragile à la fois. Elle ne quittera plus ce visage pendant l’heure et douze minutes du film, qui retrace les quatre ans qu’aura duré le tournage. Jamais Chaylla Rebahia n’y prête attention, jusqu’à ce – seul – regard caméra final, où, intense, elle semble confier sa catharsis. 

Réservé aux abonné·es

Se connecter

La lecture des articles est réservée aux abonné·es

Se connecter