«Nous la mangerons», par amour du troupeau

Nathalie, bergère dans le Piémont cévenol, vit dans et pour son petit troupeau. Elle écoute ses brebis, les soigne, les caresse, apprend à les tuer et les mange. La chercheuse et plasticienne Elsa Maury enregistre tous ses gestes et montre la complexité de cet amour de l’élevage. En partenariat avec Tënk, plateforme du documentaire d’auteur.

Tënk & Mediapart

8 mai 2021 à 16h07

Ce film a la force d’affronter le réel, quitte à être à contre-courant. Un troupeau, c’est une communauté : la bergère et ses brebis, chacune avec son caractère, ses faiblesses, ses humeurs, leur dépendance. La bergère doit gérer le nombre de bêtes, la vie du troupeau pour qu’il reste viable et qu’il puisse nourrir ceux qui mangent de la viande, dont la bergère. Il y a donc forcément un rapport à la mort, à l’abattage. Mais Nathalie, là encore, veut faire les choses bien, en respectant ses animaux. Sans angélisme, Elsa Maury, réalisatrice de Nous la mangerons, c’est la moindre des choses, soulève les questions fondamentales de notre rapport aux espèces animales.

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