« Selfie », vivre à 16 ans dans un quartier chaud de Naples
Alessandro et Pietro ont 16 ans et vivent à Traiano, un quartier de Naples contrôlé par la Camora. À l’été 2014, leur ami Davide y est abattu « accidentellement » par les forces de l’ordre. Le réalisateur Agostino Ferrente confie aux deux amis un téléphone portable pour qu’ils filment leur quartier, leur quotidien, leurs rêves… (En partenariat avec Images en bibliothèques et le Mois du film documentaire.)
Le réalisateur avait donné une consigne à Alessandro et Pietro : qu’ils se filment dans le cadre de leur smartphone. Ce qui donne à ce documentaire la force d’une immersion subjective littéralement portée à bout de bras. Car dans le quartier de Traiano, la vie est dure : jeunes mafieux et trafiquants de drogue sont installés, aussi indélogeables que le chômage et la pauvreté. Alessandro et Pietro y ont aussi perdu un ami, Davide, inconnu de la justice mais abattu par les forces de l’ordre qui l’avaient confondu avec un mafieux. Le temps de l’été durant lequel ils se filment, Alessandro et Pietro livrent leur peine, leurs rêves, leurs rires, leur quotidien sans avenir, et même leur divergence sur ce que doit montrer leur film : « Si on devait montrer que de belles choses, ce serait plus tout à fait un documentaire. » Un documentaire d’une touchante et puissante vérité, qui doit aussi beaucoup au travail de montage, tout en finesse.
Les urgences de l’hôpital Pellegrin régulent l’accès des patients en soirée et la nuit. Cela ne règle rien aux dysfonctionnements de l’établissement, mettent en garde les urgentistes bordelais. Épuisés par leur métier, ils sont nombreux à renoncer à leur vocation.
À l’issue du congrès qui s’ouvre dimanche, Frédéric Souillot devrait largement l’emporter et prendre la suite d’Yves Veyrier à la tête du syndicat. Inconnu du grand public, l’homme incarne, jusqu’à la caricature, le savant équilibre qui prévaut entre les tendances concurrentes de FO.
La compagnie aérienne a été condamnée, en appel, à verser 8,6 millions d’euros de dommages et intérêts pour « travail dissimulé ». La firme irlandaise avait employé 127 salariés à Marseille entre 2007 et 2010, sans verser de cotisations sociales en France. Elle va se pourvoir en cassation.
Modèle français du travail en prison, le centre de détention d’Oermingen a inspiré une réforme du code pénitentiaire ainsi qu’un « contrat d’emploi pénitentiaire ». Mais entre manque de moyens et concessionnaires rétifs à tout effort supplémentaire, la direction bataille pour garder le même nombre de postes dans ses ateliers.
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