« En février 2019, une importante fuite de données a révélé qu’une société de reconnaissance faciale chinoise – SenseNets – traque en permanence la localisation de plus de 2,5 millions de citoyens musulmans dans le Xinjiang. Cette fuite confirme que des technologies de surveillance avancées sont déployées massivement dans la région afin de surveiller le moindre mouvement des habitants », écrit Maxime Matthys. Il eu donc l'idée de télécharger les photos qu'il a prises dans cette région sur des logiciels de reconnaissance faciale afin de montrer ce qui ne peut se voir : la surveillance de masse. Le résultat est effrayant. Maxime Matthys, 24 ans, a reçu samedi 1er juin à Sète le prix Jeune photographe ImageSingulières-Etpa-Mediapart.
Février-mars 2019. Kashgar, région du Xinjiang, Chine. Maxime Matthys s’est rendu deux fois en Chine. Au premier séjour, il pensait travailler sur des questions sociales, mais très vite, il s’est aperçu que la surveillance de masse entravait toute relation. Il a donc décidé de traduire en images cette oppression invisible.
Les députés ont voté mercredi la répartition des postes de gouvernance de l’Assemblée nationale, offrant deux vice-présidences au parti de Marine Le Pen. Privée de la questure qu’elle convoitait, La France insoumise a dénoncé les « magouilles » de la majorité, qu’elle accuse d’avoir pactisé avec la droite et l’extrême droite.
par
Pauline Graulle,
Christophe Gueugneau
et Ilyes Ramdani
Damien Abad est visé par une enquête pour « tentative de viol », ouverte ce mercredi par le parquet de Paris. Questionné par BFMTV sur le témoignage de la plaignante, l’avocat du ministre a affirmé que son client ne la connaissait « absolument pas », ne sachant pas de « qui il s’agit ». Ce que contredisent plusieurs éléments obtenus par Mediapart. Contacté, Me Benoît Chabert revient sur ses propos.
La secrétaire d’État et gynécologue Chrysoula Zacharopoulou est accusée de « viol » et de « violences » par des patientes, à la suite du professeur Daraï, qui fut son chef de service. Les gynécologues rejettent le terme de viol en cas d’examen gynécologique. Les militantes fustigent un déni des violences.
Depuis des semaines, des arrêts de travail éclatent dans toute la France, et dans tous les secteurs. Le mot d’ordre est toujours le même : « Tout augmente sauf nos salaires. » Après des négociations décevantes, les travailleurs se mobilisent pour obtenir des augmentations à la hauteur de l’inflation.
par
Khedidja Zerouali
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