En Birmanie, les Kachin reprennent la route de l’exode
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Dans le Kachin, au nord-est de la Birmanie, à la frontière chinoise, les combats entre l’armée nationale et les guérillas ethniques ont repris au plus fort. À la suite du coup d’État de la junte, des milliers de personnes ont dû abandonner leurs villages pour rejoindre des camps de déplacés. Ces abris temporaires sont gérés par des ONG dont les réseaux chrétiens, soutiens cruciaux pour cette communauté menacée par des décennies de violence et de répression. Reportage dans un camp aux abords de Bhamo, ville encerclée par trois bases militaires, qui peine à gérer le flux incessant de nouvelles arrivées.
14 février 2021, berges de Bhamo. Au début du XXesiècle, Bhamo était un point de passage obligé des caravanes de l’Inde vers la Chine. Ses habitants cultivent traditionnellement des fruits et légumes locaux qui poussent sur les berges de l’Ayeyarwady pendant la saison sèche, lorsque la rivière est au plus bas. Située à moins de 70km de la province chinoise du Yunnan, la ville est un des postes-frontières officiels pour le commerce entre la Chine et la Birmanie. Si la ville est dominée par des Chinois ou des Shans, les collines de l’autre côté de la rivière sont peuplées par des groupes ethniques kachin qui viennent vendre leurs produits agricoles sur le marché.
Riche en terres rares et mines d’or et de jade, traversé par des rivières à exploiter pour produire de l’hydroélectricité, le Kachin est un État très convoité par les investisseurs, et financièrement crucial pour la junte militaire.
Depuis des semaines, des arrêts de travail éclatent dans toute la France, et dans tous les secteurs. Le mot d’ordre est toujours le même : « Tout augmente sauf nos salaires. » Après des négociations décevantes, les travailleurs se mobilisent pour obtenir des augmentations à la hauteur de l’inflation.
Avec l’irruption de l’inflation s’engage une nouvelle phase de la crise du capitalisme. Désormais, celle-ci semble totale et multidimensionnelle. En trouver l’issue sera de plus en plus complexe.
La cour d’appel de Paris a prononcé mercredi un avis défavorable à l’extradition de dix anciens militants d’extrême gauche italiens réclamés par l’Italie pour des faits de terrorisme commis lors des « années de plomb » dans les années 1970-1980.
Une membre du cabinet de l’ancien président états-unien a témoigné mardi devant la commission d’enquête sur les événements du 6 janvier 2021. Elle affirme que Donald Trump savait que ses partisans étaient armés et qu’il a voulu les rejoindre.
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François Bougon
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